dimanche 4 mars 2018

Samedi 3 mars


Grotte des Claux  ( Vesseaux )

( Benjamin, Gillou, Thierry, Pat )

     Sortie hivernale pour aller examiner les deux terminus étroits entrevus par Guillaume et Thierry à la mi-novembre.
    Arrivés au parking, nous nous garons et bénéficions d'un superbe panorama sur la montagne Ardéchoise.


     Nous constatons aussi que, même si elle fond à grande vitesse, il reste encore pas mal de neige et que le ruisseau des Claux coule déjà bien. Dans quel état allons nous trouver la cavité ?

Mauvais temps pour les chenilles ! Ouf, pas de Pyrale du buis aujourd'hui...
      
     Passé le ramping d'entrée, nous filons vers l'aval de la galerie du Chaos en admirant les ( rares ) passages concrétionnés. Aujourd'hui un petit "pissoulet" serpente au fond de la galerie.





     
     Après avoir franchi les étroitures précédemment désobstruées, nous butons sur le dernier rétrécissement.
     Le sol composé d'un conglomérat de galets facilement dégagé se transforme rapidement en une cuvette pleine d'eau. Il faut s'y allonger pour gratter la suite...Bof, bof ! 
    Ne serait-il pas plus judicieux de revenir cet été en période de basses eaux ?

Le sol ne devrait pas être trop difficile à désobstruer mais pour aujourd'hui c'est encore trop humide...

La suite est là mais il faudra encore agrandir pour passer.

     Donc, stop pour aujourd'hui et demi tour en direction de la galerie du Gazoduc. Arrivés en bas de l'échelle, surprise : une petite rivière de quelques litres/seconde coule entre les rochers. Avant de nous diriger vers l'aval, nous nous accordons une frugale collation.

Le départ du puits donnant accès à la galerie du Gazoduc.
     Au fond, changement d'ambiance. Si le CO2 est absent aujourd'hui, la boue, elle, est toujours là et nous commençons à nous engluer irrémédiablement avec délice...


Une botte toute propre !


Combien j'ai de doigts ?

Le départ du laminoir aval. 

     Ben et Gillou attaquent le creusement du sol du laminoir, mais la pelle Américaine devient vite inutilisable et nous jouons alors à la "pétanque allongée" en nous faisant passer de grosses boulettes d'argile que nous entassons au mieux sur le côté. 

Surtout bien faire corps avec la nature...

     Après avoir avancé de deux mètres, Ben succombant à l'ivresse des profondeurs ( nous sommes à - 49 m ! ) nous dit qu'il voit un petit lac ! Cependant, son accès est encore bien trop étroit pour aller s'y baigner...
    Avec Thierry, nous prenons le relais pendant que Gillou et Ben partent désobstruer en amont une perte de la rivière.     Nos conditions de travail sont assez misérables et, englués de la tête aux pieds, nous n'avançons guère. De plus, une vilaine lame fichée dans le sol bloque le passage et le casque ne passe pas !
    Un coup de spot permet d'entrevoir la suite, un peu plus large... Quant au lac, j'ai l'impression qu'il s'est évaporé car je n'entraperçois de loin qu'un entonnoir noirâtre... Mais il faut avouer que ma lampe, maculée d'argile, n'éclaire plus beaucoup. Le débat reste ouvert.



C'est l'euphorie : on a avancé de 2 mètres !

     Revenus au pied de l'échelle, nous profitons de la petite rivière pour essayer de nous désengluer avant d'entamer la remontée.








     Une fois dehors, un grand soleil nous attend, la neige a bien fondu et au pied de l'entrée le débit du ruisseau a doublé.

                                                                            Thierry & Pat

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