vendredi 18 juillet 2025

jeudi 17 juillet

grotte du G6

Michel D., Pat, Thierry

Après bien des mois d'attente, il est temps d'aller inspecter ce siphon terminal en bas d'un toboggan boueux (c'est un euphémisme !) ; le Stégosaure n'a qu'à bien se tenir ! Si le parcours aller se déroule sans accrocs, on ressent bien tout de même une petite pointe de Co2 dans la galerie Coucou !

Pat commence à déballer son matériel, étant désigné comme cobaye en néoprène...

Si la cavité ne présente pas de difficultés particulières, le parcours est en permanence soutenu, particulièrement avec un kit ; ça mérite bien un petit réconfort !


La séance d'habillage prend du temps, heureusement le lieu est assez vaste car pas question de s'équiper plus loin, c'est impossible ou du moins peu évident ! Pat enfile une superbe sur-combinaison tchèque période "Guerre Froide".
Il faut ensuite s'engager dans le méandre du Topographe au parcours engagé, heureusement assez court.

Un ressaut aux parois enduites de glaise impose une remontée sur échelle ; nous remplaçons celle qui a subi moult crues et mises en charge.

Un siphon intermédiaire oblige à une opposition scabreuse pour le shunter.

Enfin, une étroiture verticale désobstruée permet d'aboutir au balcon surplombant le vaste siphon du Stégosaure.

Pat équipe le toboggan pendant que nous lui prêtons assistance ; pas question de trimbaler ici trois équipements perso vu le contexte !


La descente s'effectue avec précaution pour vérifier l'amorce d'un départ qui semble se dessiner sur la gauche mais il faudrait s'immerger complètement pour bien vérifier...

Pat enfourche ensuite le Stégosaure en l'écrêtant ; d'énormes paquets de boue chutent dans ce profond siphon aspergeant notre explorateur. L'autre côté de la crête n'apporte rien de plus.
L'origine du courant d'air pourrait se situer en face du balcon où on distingue une remontée dans une faille étroite, le plafond étant à priori constitué d'un plancher stalagmitique impressionné de galets comme au Gadret. Il faudra donc traverser...

Au retour, Pat décide de s'engager dans le siphon intermédiaire qui semble avoir bien baissé depuis la dernière incursion en ces lieux.


Enfin, Pat peut rentabiliser la néoprène mais comme la suite impose un bain intégral sans le casque, il faut prendre le temps de s'habituer à la fraîcheur subite !

Il explore une trentaine de mètres d'un beau boyau lavé pour aboutir dans un vaste volume d'eau profond : c'est notre siphon précédent ! Le mystère du départ à gauche est élucidé !


Nous rentabilisons notre cobaye au maximum en l'envoyant reconnaître le 1er siphon qui a baissé lui aussi de 20 cms.

Mais là aussi, après franchissement d'un passage bas, le conduit siphonne. Il s'agit sans doute de la même nappe : beau projet pour un plongeur !
Seulement après, nous autorisons notre pauvre victime à se rassasier ; mais comme Michel et moi l'avons fait pendant que Pat se changeait, nous lui imposons un temps imparti pour cette opération car il commence à faire frais ! Décidément, aucune compassion n'est accordée à notre valeureux nageur !
Deux escalades nous attendent donc, celle du fond sera sportive ! Mais il va falloir aussi poser deux sondes reefnet sur les deux siphons. Une galerie partiellement colmatée pourrait aussi shunter le 1er siphon... Bref ! Il y a encore du pain sur la planche : Quand on sait que nos trois explorateurs cumulent plus de 200 ans à eux trois, on se demande bien où se trouvent les jeunes aujourd'hui ? C'est vrai que les réseaux "sociaux" qui n'en ont que le nom n'opposent ni glaise, ni eau, ni étroitures, ni Co2, ni portage éreintant. En tout cas , les bonnes volontés sont attendues pour la suite...
Thierry

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