Mercredi 9, jeudi 10, vendredi 11 juillet
Réseau de la Pierre St Martin
Traversée Tête Sauvage / La Verna (Pyrénées Atlantiques )
Christophe LONGIN, Jérôme JOURET, Rémi HELCK ( S.C. Aubenas ), Richard, Brice.
Épopée Souterraine : Tête Sauvage > Salle de la Verna
Jour 1 :
L’Appel de l’Aventure (et des pâtes au pesto).
Le 9 juillet, midi pile, ça s’active chez Jérôme. Le T5 se transforme en fourgon de l’extrême : tentes, néoprènes, cordes, bouffe à foison. À bord, le trio infernal : Christophe L. alias K1, Jérôme J. alias JJ, et Rémy H., alias “j’ai-froid-même-en-juillet”.
Objectif : la Pierre Saint-Martin.
Trajet : 7h30 de route, ambiance sauna sur bitume. K1 et JJ alternent au volant sous un soleil qui aurait fait fondre un névé. Petite frayeur près de Pau, un accident pile 100m devant — on passe à côté de la tuile, timing serré mais intact.
À l’arrivée, au camping d’Ibarra, Richard le Breton nous attend déjà. Il a débarqué depuis Rennes, motivé par une mystérieuse annonce de l’ARSIP. On monte les tentes en mode pit-stop, pendant que JJ sabre les bouteilles comme si c’était déjà l’après-spéléo. On se briefe la traversée, on mange, et Brice, pote de Chris, nous rejoint plus tard, ambiance frontale et arrivée discrète depuis Lourdes.
Jour 2 :
Entrée dans les entrailles.
6h00 : le réveil pique comme une stalagmite sous le pied nu. Petit déj express, on file direction la piste du tunnel EDF. Le T5 reste au parking du bas, nous grimpons ensuite dans le 4x4 de Richard et Christelle pour une montée musclée jusqu’à la station de ski. Ambiance lever de soleil et caillasse lunaire : les pistes ont été massacrées par des engins plus bruts que l’équipe.
L’entrée de la Tête Sauvage est atteinte à la fraîche. Là, débat existentiel : full néoprène ou combi chic & choc ? Chacun choisit sa tenue de gala pour descendre dans le ventre de la terre.
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8h30 : le premier rappel est lancé. Brice et Christophe ouvrent le bal, puis Rémy prend la suite jusqu’à une lucarne malicieusement planquée derrière les échelles de perroquets. L’enchaînement est fluide, les cordes tombent pile poil, Chris et JJ ferment la marche en déséquipant comme des ninjas.
À midi pile, le groupe débarque à la base du P96. Rémy grelotte, Richard surchauffe ! Pause ravito : JJ cuisine les pastas-pesto, pendant que Chris s’enfile des pastas-vomito… qui feront rapidement demi-tour lors du passage frigorifiant du Soupirail. Score : Soupirail 1 – Estomac 0.
13h30 : arrivée à la rivière. Enchaînement des salles mythiques : Cosyns, Perrette, puis quelques obstacles à corde et le Grand Canyon façon étiage, plus sec qu’un Mojito sans citron.
La suite ? Une épopée de chaos et de corniches.
On poursuit par la Galerie des Marmites, la Grande Corniche, et la Diaclase Hidalga. Puis vient le plat de résistance : chaos de blocs géants et acrobaties improvisées.
Arrive enfin le Tunnel du Vent, alias le sèche-cheveux de l’enfer inversé. Courant d’air à décorner les isards. Tout le monde ferme sa combi. Bonne surprise : on a pied quasi tout du long. Pas de trempage de menton cette fois, la vengeance est douce !
Le président JJ tranche : on pousse encore 30 minutes pour sécher les néoprènes. Spot tranquille, goûter, thé chaud, et changement pour des fringues sèches — moral à la hausse, mais guibolles au bord du craquage.
Finale – La lumière au bout du tunnel.
La longue traversée commence. Salles monumentales, blocs traîtres, sacs lourds. Les jambes râlent, les chevilles crient, mais l’objectif est en vue.
22h00 : les caillebotis de la salle de la Verna brillent sous nos frontales. Le tunnel final nous propulse dehors avec un vent dans le dos, façon scène de victoire hollywoodienne.
Dehors, le soleil se couche en applaudissant. On se congratule, on respire, on savoure.
Retour au camping, dodo mérité. Pas de ronflement, juste du coma réparateur.
Jour 3 :
Retour à la civilisation (ou presque).
Retour sur la route, version longue durée : bouchons à Narbonne, Montpellier, Nîmes… Bonus week-end fête nationale ! Heureusement, mission spéciale : escale à Toulouse pour représenter le Domaine Jouret chez Les Assoiffés. Une tournée de bons plats bien méritée.
Épilogue :
Bilan : une traversée mythique, de la sueur, du froid, des vomis, des néoprènes et des rires. La prochaine ? Encore plus loin, plus long, et peut-être avec plus de fous dans l’équipe…
Rem
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