lundi 26 septembre 2022

 Rassemblement Caussenard 2022

( Jean-Luc NAUDIN, Anne-Marie, Pat )

    Cette année c'est au Rozier, à la confluence du Tarn et de la Jonte que s'est tenu le congrès des amoureux des Causses. Le site est sympathique mais petite affluence et organisation très décontractée... Peu de communications et de films, heureusement quelques jolis diaporamas sauvent le coup.

     Sur les stands de matériel, on peut découvrir la nouvelle Argolamp distribuée par Proteus shop et les protos des futures lampes Stoots plus abordables et, à priori, mieux adaptées au monde souterrain que les actuelles réalisations.

L'Argolamp : 2400 lumens, totalement étanche, 370 g , mais 550 euros tout de même...


   Mais ce n'est pas le tout, il va falloir se dégourdir les jambes sous terre.

    Comme l'accès de l'aven Lacas est dorénavant interdit suite aux récents incendies qui ont dévasté les alentours, nous nous rabattons sur une série de petits trous.

Dimanche 18 septembre

Grotte des Sourguettes ou Sourbettes ( Veyreau )

     Nous sommes conduits par Jean Luc mon  ancien équipier du S.C.Seine et des Picos des années 80 qui habite maintenant dans le coin.

     Ayant mal retenu la description je m'engage dans la mauvaise branche de la cavité, assez vaste au début, mais se transformant rapidement en une succession de laminoirs menant à un siphon. 

Belle galerie au début.

La salle du Chaos, c'est au fond à gauche pour rejoindre la rivière.

Une petite échelle en fixe permet d'atteindre un réseau rejoignant l'entrée.

La suite c'est dessous c'est le départ du Réseau des Cabrétaïres plus sportif.

Sur le parcours, on tombe sur un actif rapidement siphonnant.
          J'insiste mais me retrouve vite seul abandonné par le reste de la troupe. De retour des Cabrétaïres, je retrouve à l'extérieur mes équipiers. Persuadé d'avoir loupé quelque chose je jette un oeil sur la topo et m'aperçois que nous avons manqué le départ de la branche Sud-Ouest. J'y retourne et ai la surprise de découvrir une jolie petite rivière que l'on peut remonter sur plusieurs centaines de mètres. 

    Le siphon Patras, habituel terminus est équipé d'un système de désiphonnage par gravitation et est totalement vide aujourd'hui.


      La désobstruction de la galerie du S2 permet maintenant un passage au sec. La suite est un petit canyon qui nous amène au pied d'une cascade de 3m aisément franchissable en escalade dont le sommet est équipé d'un limnimètre permettant de visualiser le débit de l'actif. Un peu plus loin le S3 et son drôle de tuyau clôt la visite.

Scoop ! Première photo du monstre du Loch-Ness dans le S3...

    Le réseau développe 2200 m et fait partie du système de la Jonte souterraine. 



Topographie : S.C.Causses-S.C.Saint Affrique-G.E.K Perpignan. Extrait de : Exploration Caussenarde 1984.


Lundi 19 septembre

Résurgence de l'Ironselle ( Les Vignes )

     Aujourd'hui, c'est "journée résurgences" et nous commençons par une virée dans les gorges du Tarn à l'Ironselle. C'est l'exutoire de l'aven de la Cheminée et de Banicous sur le Causse Méjean. En ce moment c'est l'étiage maxi et la sortie des eaux en griffons n'est guère impressionnante. Le porche, par contre, avec ses deux entrées, offre un volume conséquent.




Aujourd'hui, un maigre pissoulet...

    L'après midi, nous filons vers Fontmaure, de nouveau dans les gorges du Tarn, mais ce coup ci, côté Sauveterre. L'entrée ressemble au Peyraou de Chadouillet avec son piégeux toboggan de galets bien ronds. 


     Une rapide incursion et nous butons sur des trémies impénétrables. Hormis quelques flaques où se sont fait piéger quelques poissons, nous ne trouvons aucun actif car la cavité n'est en fait qu'un trop plein de la source de Beldoire qui draine une partie du Sauveterre. 


Il n'y a pas que les poissons qui se sont fait coincer, une jeune castor y a laissé sa peau...

Mardi 20 septembre


Résurgence des Douzes 

     Nous revenons dans les gorges de la Jonte pour découvrir cette résurgence qui restitue les pertes de la Jonte ainsi que des arrivées d'eau en provenance du Méjean. 



     L'eau sort en griffons étagés mais un porche en amont permet d'accéder à un petit lac souterrain. 





     De là partent deux siphons qui ont permis aux plongeurs de porter le développement de la cavité à 750 m. Une petite escalade au bout du lac donne accès à un réseau sup dont les extrémités retombent sur des plans d'eau siphonnants. Là encore présence de castors qui se sont fait un petit nid douillet sur une pierre.



Caca de castor : excellent pour allumer le feu...

     Après un retour à Comayras pour nous sustenter et faire une petite sieste au soleil, nous repartons dans la Jonte pour repérer la Perte des Hérans.  

        L'entrée est un entonnoir encombré de blocs qui s'ouvre légèrement en hauteur au dessus de la Jonte totalement à sec en cette saison.


     La cavité a été désobstruée en 1971 par le G.S.Orléanais qui a pu découvrir 2200 m de réseau. Nous effectuons une petite balade sans difficultés jusqu'à la Salle de la Pluie dans des galeries exemptes de boue. 


      Nous stoppons sur une solide tyrolienne qui shunte un puits. 

    Mais nous n'irons pas plus loin n'ayant pris aucun équipement. 



PERTE DES HERANS Topographie : G.S.Orléans 1972 Extrait de Exploration Caussenarde 1984.

                                                                              Pat

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