mercredi 21 juillet 2021

 Samedi 10 et dimanche 11 juillet


Week-end Rochepierre

David, Maria, Judi, Flo, Zoélie, Tao, Lison, Yannick, Loïc, Jérôme, Stéphanie, Benoît, Sandra, Gillou, Mathieu, Rémy, Christophe, Sarah, Nesta, Lionel, Anne-Marie, Pat.

    Comme l'an passé, les amateurs de Trias et leurs proches investissent le camping de Rochepierre pour un week-end familial de retrouvailles.

Samedi :

     Pendant que Gillou part en solitaire continuer l'agrandissement de la nouvelle perte ouverte par David, le reste de l'équipe ( Mathieu, Jérôme, David, Benoît et Pat ) rentre dans la Perte n°2 avec pour mission de poursuivre la désobstruction du laminoir terminal de - 83 ( voir CR du 6 juin 2021 ).
     En moins d'une heure nous sommes à pied d'oeuvre et commençons par évacuer les déblais de la précédente sortie par un, maintenant classique, va et vient de gamates ( on a l'habitude... )


     Pour les relayeurs intermédiaires, la position couché dans l'eau n'est guère confortable et l'une des premières tâches consiste à creuser les galets pour dévier la rivière sur le côté et de construire une petite berge pour pouvoir s'allonger hors de l'actif.


     Une fois la totalité des gravats retirée, nous constatons que le passage est encore trop étroit entre le plafond et une longue lame calcaire enchassée dans les sédiments. 


     Par un martelage rigoureux et une subtile utilisation de notre pied de biche en levier nous arrivons peu à peu à la grignoter et a en déchausser quelques morceaux. Nous nous relayons en effectuant des croisements plutôt intimes et nous réussissons à avancer de deux bons mètres. 


    Mais la dernière partie de la dalle ne veut rien savoir malgré nos attaques répétées. Il faut donc se résoudre à utiliser un moyen percutant pour effacer l'obstacle. En s'immisçant au maximum au dessus de la strate on peut apercevoir une suite pas bien haute. Un passage entre deux autres dalles sera peut-être possible pour rejoindre la rivière qui effectue un brusque virage à droite mais la néoprène sera de rigueur car ça sent le bain intégral dans le laminoir.

La suite entraperçue au dessus de la lame, derrière la dalle on devine la rivière qui tourne à droite.

     Nous en restons là pour aujourd'hui car nous ne voulons pas remonter trop tard pour pouvoir profiter de la piscine et ne pas louper le début de la saucisse-party promise par David.

Dimanche :

    Le lendemain ayant bien digéré les multiples et délicieux tapas de Maria, les pizzas, côtelettes, boudins et saucisses en tout genre, nous repartons ( Mathieu, Jérôme, Benoît, Lionel, Pat ) vers l'effondrement de la Chèvre  où nous n'étions pas retournés depuis l'an passé ( voir CR du 5 juillet 2020 ).

   (  Rémy, lui, descend à l'entrée de la perte n°2 installer une nouvelle porte de sa fabrication. )

     Nous avions atteint dans ce soutirage bien situé la profondeur de 4 m sans rencontrer le banc de calcaire espéré.


    Aujourd'hui, la chance est avec nous car la terre n'est pas trop collante nous évitant ainsi un récurage de nos outils à chaque pelletée. Etagés à différents niveaux, nous établissons une rotation tout les 30 seaux pour ne pas épuiser trop vite le creuseur et varier les plaisirs.


     A la fin de la matinée, nous avons bien oeuvré et nous avons gagné un bon mètre en profondeur mais toujours pas de calcaire en vue. Nous remontons et dégotons un petit coin idyllique pour notre déjeuner, à l'ombre d'un vieux pommier au milieu d'un ancien verger désaffecté. 




     Après une courte sieste pour les plus fatigués, nous sortons papier et crayon pour dessiner chacun notre tour comment nous imaginons la suite : version optimiste versus version pessimiste. Les paris sont ouverts...

    Nous replongeons dans les entrailles de notre effondrement et continuons à creuser de plus belle. 


     On s'enfonce peu à peu et la remontée pour permuter est de plus en plus délicate : il faudra amener un échelle !


     Au fond, le mélange de terre et de marnes s'humidifie; Lionel tente un sondage latéral mais toujours rien...


     C'est au tour de Benoît de remplir les seaux quand il tombe sur quelque chose de dur : ça y est nous venons d'atteindre enfin le haut du banc de calcaire !
     Nous redoublons d'énergie pour déblayer au maximum l'embryon de fissure repérée. Nous sommes en fait au sommet d'un méandre de 10 cm de large bien rempli par la terre. On voit clairement que de l'eau y est passée et que ce petit bout de méandre est un amont. Il va donc falloir continuer à creuser sous nos pieds. 
     Le bilan de la journée n'est pas si mauvais : nous sommes à - 6, les parois terro-marneuses semblent suffisamment stables pour éviter un étayage de consolidation, nous avons évacué 600 seaux de 10 litres et nous sommes tous prêts à reprogrammer une nouvelle séance pour découvrir ce qui se cache là dessous ( enfin pas tout de suite tout de suite... )

                                                                               Pat

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire