dimanche 16 août 2020

Samedi 15 août

Grotte du Raid

( Guillaume, Pat, Thierry )


Nous profitons de la période sèche pour (enfin) reprendre les explorations du collecteur semi-noyé de la grotte du Raid. Nous parvenons rapidement au pied du puits qui mène à la galerie Argilier, en partie inondée la plupart de l'année.



     Le principe consiste à laisser une combi de rechange et au moins un bloqueur car la suite s'annonce glaiseuse.

La galerie Argilier vaste et bien concrétionnée ; le niveau d'eau en hiver se situe vers la tête de Guillaume.



     Un seul passage bas équipé d'une bâche évite le pire... Ce passage était quasi intégralement comblé lors de l'explo de 2014.

L'état du seul mousqueton de la main courante intermédiaire nécessite un remplacement urgent par un maillon inox.


La sortie se fait sur une bâche et dans une forêt de fistuleuses.

     L'arrivée sur le puits terminal est compliquée par un entonnoir qui donne à la base du puits, le risque étant d'y tomber.

Grâce à des éclairages bien plus performants qu'en 2014, nous repérons mieux la grosse lucarne en haut à droite, mais la glaise omniprésente imposera de ne pas démarrer de la base du puits mais de traverser, ce qui imposera une escalade en artificielle.


Au 1er plan l'entonnoir piégeux ; l'équipement de l'époque est minimaliste ! En haut à droite le passage qui permettrait de se rapprocher plus facilement de la lucarne, suite évidente.

     Décision est prise de ré-équiper correctement la main courante et de poursuivre à gauche. C'est un large méandre aux parois enduites de glaise dans la partie inférieure. Il faut rester en hauteur et partir en main courante sur la rive non calcitée. Pat s'y attelle en équipant une longue vire et progressera d'une dizaine de mètres pour pouvoir descendre de l'autre côté d'un pont rocheux en amont d'un siphon. On atterrit à la base totalement englaisée d'une cheminée. Le siphon est un regard sur le cours noyé que nous avons retrouvé à l'aval à la nage, prochain objectif.

Trouver une prise n'est pas une sinécure mais Pat garde un moral à toute épreuve !


Plus d'une dizaine de goujons sera nécessaire pour clore le débat sur la suite de l'amont. Remarquable, le banc d’huîtres qui imprime le banc rocheux ! 

Vestiges de l'exploration passée, les bouées conçues pour progresser en néoprène avec le matériel dans l'eau profonde mais l'amont ne se présentera pas comme l'aval une fois l'accès désamorcé ! Les deux bouées Batman & Co n'ont pas supporté les mises en charge mais étonnamment le radeau de Patrick a survécu ! Le mousqueton d'attache cassera, lui, comme du verre.

     Le retour sera rapide jusqu'à la base du puits Argilier mais le nettoyage fastidieux et le poids des kits rend cette partie du Raid bien plus ardue que les étages fossiles. Les parties étroites du début du trou se rappelleront à notre bon souvenir  ( TPST = 8h ).

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