mardi 10 septembre 2019

 Mercredi 4 septembre


Trou du Bonheur ( Chauzon )

( Thierry, Pat )

     En juin dernier, nous avions consacré 5 heures à déblayer l'éboulis qui fermait l'accès de la cavité. Une quarantaine de gamates tirées d'en haut nous avait permis d'extraire un bon volume de galets du long boyau incliné à 50°. En bas, l'étroiture avait été franchie sans être enterré vivant; mais nous en étions restés là pour cette sortie.


Le haut du toboggan, encore relativement confortable...



Plus bas, ça commence à se rétrécir...

    Aujourd'hui, nous avons décidé, avant de visiter la suite, de tirer encore quelques gamates pour rendre le passage moins oppressant. Malheureusement notre récipient n'est pas au rendez-vous car nous avons oublié que nous l'avions remporté la dernière fois... Ca commence bien !


C'est parti pour la planche à roulettes...
     Je passe le premier et franchis doucement sur le dos l'étroiture en essayant de ne pas trop faire glisser ces galets qui roulent comme des billes. C'est pas rassurant mais ça passe. C'est le tour de Thierry... petit moment d'hésitation car c'est étroit et une vilaine pierre bloque le passage de sa carrure d'athlète. Pendant qu'il s'attaque seul à agrandir le passage, je pars en reconnaissance vers l'amont.
    Du sommet d'une escalade où je fais une pose pour reprendre mon souffle car il y a du CO2, j'entends les bramements de mon compère qui a réussi à enlever sa pierre et a enfin réussi à passer.
     La suite de la cavité est assez boueuse et les traces de mise en charge omniprésentes. 



     Bizarrement le courant-d'air est faible aujourd'hui pour une journée aussi chaude. Au sommet d'une galerie concrétionnée, nous butons sur une étroiture carabinée qui stoppe notre élan. En redescendant, nous trouvons le départ de la seconde branche sensée shunter ce délicat passage. L'accès est un toboggan de glaise qui surplombe le départ d'un puits. Grâce à notre petite pelle pliante, nous creusons de grosses marches qui empêchent la glissade.


L'entonnoir piégeux surplombant le puits.

Bien pratique notre escalier pour éviter de glisser en bas dans le cul-de-basse-fosse.
     En haut, c'est un étroit boyau glaiseux qui nous attend.



    Il débouche sur une salle déclive où vient mourir une longue coulée claire qu'il faut remonter. Nous taillons de nouveau des marches sur le côté pour ne pas salir.



    Au sommet c'est la consternation car c'est tout bouché. En fait, en regardant  plus attentivement la topo, des pointillés montrent que la jonction n'a jamais été réalisée... 




     La salle terminale à escalader n'est en fait accessible que par l'autre branche et sa rébarbative chatière. Demi-tour et direction vers un autre départ. La topo du SCAV indique pour celui ci : "courant d'air et présence de feuilles de chêne..."
     Il y a effectivement moins de CO2 dans ce secteur mais on y accède par un ressaut en cloche de 2 m démarrant par une étroiture très difficile à remonter sans agrès.


La suite est en bas de ce ressaut, mais aucune prise pour remonter...
    Nouvel échec car nous sommes venus sans rien, les mains dans les poches... 
    Au retour, la remontée du toboggan de l'entrée s'effectuera finalement sans soucis mais il aura besoin tout de même d'un bon récurage la prochaine fois.


Plus que 10 m à remonter...


Ouf c'est la sortie on se sent mieux...
   Bilan des courses : il nous faudra revenir avec de quoi agrandir la chatière pour accéder au puits remontant à grimper et ne pas oublier notre gamate.

                                                                                         Thierry, Pat

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