lundi 16 septembre 2019

 vendredi 13 septembre
grotte inconnue, gorges de la Beaume
Michel, Pat & Thierry

La grotte n°6, inventaire en cours...
Après avoir débuté un pointage et un relevé topographique systématique des cavités d'un secteur de la Beaume qui semblait vierge de toute publication hormis une résurgence, Thierry appelle à la rescousse ses compagnons de galère hypogée car l'une de ces grottes se révèle bien plus importante et le terminus ventilé (du à la sécheresse ?) semble laisser une opportunité de suite...
La grotte débute par un conduit sympathique pollué par quelques graffitis d'énergumènes inquiets de l'aspect labyrinthique du début ; la tendance en couleur bleue de l'appareil de Pat semble annoncer une prochaine submersion marine...
Pas loin du départ, un orifice vertical pouvait laisser penser à un étage inférieur ; nous y envoyons Pat, amateur de passages exigus !
Pat s'engage avec circonspection ...

Michel en soutien psychologique !

4 m plus bas, c'est un beau queute.
Mais l'objectif principal est la trémie terminale où Thierry a identifié une possible continuation ; on emprunte un beau conduit lavé par les crues et où souffle un bon courant d'air.


Pas de doute, en crue faut dégager !


Arrivés à la trémie, trois solutions :
- à droite, part un boyau vite infranchissable, ventilé et aux parois saines ... mais il semble revenir sous la trémie.
- en face, Michel nous gratifie d'un déblaiement efficace : un volume est clairement visible au-dessus de nos têtes mais la stabilité de l'ensemble nous conseille de ne pas franchir l'obstacle !
- à gauche, le départ d'un ressaut pénétrable de 4 m repéré par Thierry deux jours auparavant : nous nous y attelons en désob et bientôt Thierry s'engage prudemment et parvient dans une petite salle boueuse (salle de la Décantation) suivie d'une étroiture verticale sévère. Pat le rejoint, Michel restant en sécurité ; Pat parvient à franchir la chatière et stoppe sur une galerie glaiseuse à l'accès trop étroit, la rivière débouche clairement de là mais le zef est perdu. Au-dessus du fameux ressaut, un vide pénétrable nous nargue inaccessible en raison d'une dalle coincée ; lors de la désob, un énorme bloc sur lequel nous avions pris appui pour descendre choisit le même chemin : terreur rétrospective et impossibilité d'ôter désormais cette dalle sans risquer de finir en bas écrabouillé !
Michel dans ses œuvres au beau milieu de la trémie.

Pat dans le départ de l'étroiture de la salle de la Décantation ; l'argile omniprésente témoigne de la mise en charge.
Nous ressortons déçus mais nous reviendrons pour trouver une solution car le courant d'air est vraiment trop motivant pour renoncer après une demi-journée de travaux.

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