lundi 5 novembre 2018

Samedi 3 novembre


Secteur Ranc des Biols  ( Joyeuse )

( Michel, Thierry, Pat )

     Au programme de cette journée, seconde visite et topo de cavités repérées par Thierry et prospection. La piste d'accès étant dorénavant interdite, nous prenons l'autre itinéraire qui surplombe la Baume. Nous empruntons le tank ( pardon, le Land-Rover ) de Michel qui nous fait goûter la qualité de ses suspensions en roulant à tombeau ouvert sur la piste chaotique... Bien évidemment, sur la vire escarpée, nous tombons nez à nez avec un quarteron de chasseurs en goguette peu enclin à reculer ce qui nous oblige à une longue marche arrière exécutée de main de maître par notre chauffeur.

     Nous nous rendons d'abord au RB3 où Thierry avait repéré une lucarne dans le P13.


Le sommet du P13.
Le P13 vu d'en haut.
    Cette dernière est facilement atteinte par un petit pendule mais elle est en partie obstruée par un coulée.


La lucarne avant...

La lucarne après... encore trop étroite...
     Ayant oublié la massette, je n'ai qu'un marteau pour agrandir le passage, ce sera insuffisant pour pouvoir élargir la chatière derrière laquelle on  aperçoit une suite... En bas du puits, le méandre ventilé remontant est lui aussi trop étroit.


Le méandre amont : ventilé mais "strech"...
     Nous découvrons un autre trou : le RB9. C'est un entonnoir dans le lapiaz. Une désescalade nous amène devant un soutirage impénétrable qui descend de quelques mètres.
     Non loin de là c'est la découverte du RB10 où l'on descend une grande diaclase spectaculaire par un toboggan très incliné jusqu'à - 12 m. 
Entrée du RB9.

Au sommet de la grande diaclase.
Le fond est totalement bouché et deux lucarnes atteintes en escalade ne donnerons rien.

    Nous terminons la matinée au RB2 qui démarre par un ressaut de 3 m aboutissant après une étroiture en L à un couloir terreux parsemé de petits os et d'un crâne de marcassin. 


Crâne de marcassin : les incisives inférieures ne sont pas encore très développées...
     Un second ressaut donne sur un départ vertical impénétrable en pleine roche sous lequel on devine un puits ( pas très large... ). Au retour, en repassant l'étroiture, mon oeil est attiré par une série de petits cercles concentriques sur la paroi dont je n'ai pas su expliquer l'origine...
     
Curieuse forme de cercles concentriques sur la paroi.
     Retour au Land et restauration; puis départ vers les amonts du Réméjadou. Le but est de descendre l'aven des Trois Diaclases que nous avions pointé en avril dernier. Amarrage sur un arbre, spit vite planté à la lèvre du puits et j'atterris 10 m plus bas sur un sol terreux sans continuation. 


Trois diaclases : les deux départs de puits coalescents.

Soutien moral...




     C'est la tragique destination de deux chiens qui ont fait le plongeon et dont il ne reste que les deux crânes. 



     Le dernier aven ( FM5 ) a été repéré et descendu récemment par Thierry. Il s'était arrêté à - 8 devant un départ de puits très étroit mais avait fait demi tour à cause de la présence de CO2.

FM5 : départ du premier ressaut à travers les blocs moussus.
     Nous équipons le ressaut d'entrée, mais nous ne sommes pas les premiers car nous découvrons 2 spits au départ du puits et des traces de désobstruction.


FM5 :  descendeur en bout de longe au départ du P15.
    Je descend prudemment le puits ( 15 m ? ) au départ effectivement très étroit. A mi parcours, je purge une trémie suspendue au niveau d'un petit pont rocheux. A cet endroit le CO2 commence à se faire sentir. Après un rétrécissement en entonnoir, je débouche au sommet d'une petite salle concrétionnée. Mais je n'ose pas descendre jusqu'au fond car une soudaine suée m'avertit d'une forte concentration de gaz. Je vois au bas de la salle une planche retenant un éboulis : traces de désob. Conversion et remontée plan plan. Il faudra revenir en hiver munis d'un détecteur...





                                                                                         Thierry, Pat
   

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