dimanche 12 août 2018

Samedi 11 août


Baume Dupré  ( Faugères )


 ( Gillou, Pat & Thierry  )

Mes amis revenus de leurs pérégrinations caussenardes et au vu de la situation hydrologique de l'Ardèche, je leur propose une visite de la baume Dupré où j'avais parcouru un boyau exigü bien ventilé et non représenté sur la seule topo existante (Marti 1954) en 1995. La cavité n'étant pas réellement impactée par les crues, c'est une destination sans risque !


Nous avions repéré l'entrée avec Pat début juillet avec quelques difficultés, la grotte n'étant visiblement plus pratiquée !
Il nous faudra près de 4h à trois pour dégager un passage praticable, le boyau étant remblayé de terre, racines et blocs !





Le passage étroit mais bref après déblayage.
Très vite, le plafond se relève et nous déambulons dans un sympathique méandre au plafond de grès parfois entaillé en chenal de voûte et au plancher de marnes bleues ; la strate calcaire n'accuse ici qu'un mètre d'épaisseur !


Les deux cents premiers mètres sont loin du souvenir que j'avais d'un trou infâme !
Mais bien vite le plafond s'abaisse et il faut ramper dans un ruisselet qui s'écoule dans un conduit de plus en plus boueux !



La station debout est bien vite oubliée par les rampings successifs qui molestent nos coudes et genoux ...
Nous stoppons à la salle de la Faille car la fin n'est pas plus ragoûtante et préférons aller voir la suite ventilée repérée en 1995.



La salle de la Faille est formée sur une fracture transversale provoquant un décalage des couches expliquant la cascatelle ainsi créée. C'est le seul volume un peu plus conséquent du trou.
Nous rebroussons chemin pour nous insinuer dans un boyau latéral se transformant en laminoir sur calcite ; le courant d'air est bien là comme constaté 23 ans plus tôt mais très vite nous nous arrêtons sur un passage très exigü pourtant sans doute franchi mais on reverra tout cela de plus près lors de la topo, le courage nous manquant aujourd'hui pour forcer le passage. Du courage il en faudra aussi pour la refonte topo nécessaire que nous devrions réaliser bientôt.


Le laminoir se pratique aisément car ça glisse bien, la suite par contre ...

Gillou ressort du boyau latéral un peu maculé ...

Nous ressortons trois heures plus tard bien enduits et mouillés ; mes souvenirs ne m'avaient pas trahi !



Topographie : A.Marti 1954 ( Spéléologie du département de l'Ardèche . J.Balazuc )



Pat & Thierry


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