lundi 2 juillet 2018

Samedi 16 et dimanche 17 juin


Causse de Montbel

( Mathieu Berger, Jérôme Jouret )


     Nous décollons d'Ardèche comme prévu à 14 heures, direction le causse de Montbel afin de voir de plus près les phénomènes karstiques entrevus par Judi sur Géoportail et la carte IGN. Nous avons eu le temps de voir à peu près tout ce qui était indiqué sur la carte.
     Le lieu est plutôt spectaculaire, notamment les pertes actives. Malheureusement, nous n'avons décelé aucun courant d'air.



     ( Daniel et Marc : auriez-vous des informations sur le secteur ? Avec, pourquoi pas, des désobs à poursuivre. Ce petit causse paraît très intéressant et n'est qu'à 1 h 30 d'Aubenas. )




Aven de la Cambe ( Causse Méjean )



     Après une nuit à la belle étoile sur le Sauveterre, rendez-vous le dimanche à 9 h 45 avec Marc en haut de St Enimie sur le Méjean : direction l'aven ? ( j'ai oublié le nom ...)
     L'objectif de la journée étant de poursuivre la désob au fond. Malheureusement, le courant d'air n'étant pas au présent ce jour là; nous n'effectuerons qu'une seule désobstruction percutante ( trois trous ) en haut du ressaut terminal. La suite, qui nous paraît très intéressante est un ressaut de 4 à 5 mètres de haut, large d'environ 20 cm. Au fond, un méandre semble prendre la direction de la grande diaclase que l'on croise à l'entrée et au milieu de l'aven.  Peut être sera-t-il préférable de continuer les travaux en hiver lorsque le courant d'air sera aspirant.

     ( Merci Marc pour l'invitation; et n'hésite pas à nous solliciter si tu as besoin de bras... )


     Sortis un peu plus tôt que prévus et souhaitant mettre à profit notre petite virée, nous prenons la direction de l'aven de la Cambe afin d'élargir le terminus entrevu cet hiver. Une fois sur place, nous arrivons à dégager l'obstacle avec massette-burin. Le courant d'air, très net malgré une température extérieure de 14 -15°, sort d'une trémie instable.      Nous "déquillons" quelques blocs mais très rapidement la place nous manque. Il faudra revenir à 6-7 minimum pour continuer.
    En remontant au niveau des blocs élingués, à - 6 mètres ( câble ), et en vérifiant la stabilité des pierres derrière les câbles, je fais partir sans le vouloir quelques dizaines de kilos de blocs au fond. J'en suis quitte pour une petite frayeur, on ne sait jamais quand ça s'arrête.
      Lors de la descente, nous avions déjà remarqué un effondrement ( les seaux laissés cet hiver à - 4 m sont ensevelis sous les blocs et la terre) et en remontant 2 blocs menacent encore de tomber ( à - 3 ).

     Donc les travaux étagés à 5-6 personnes semblent trop dangereux, je ne vois alors que 3 solutions : 


1)  Purger et étayer de l'entrée jusqu'au fond ( gourmand en temps et matériel... )

2)  Refaire une désob 5 mètres en amont dans le ravin : ça peut sembler fou mais creuser à la verticale du terminus éviterait de passer sous les trémies et permettrait d'arriver directement au fond.

3)  Arrêter le chantier... Solution qui peut paraître la plus sage, mais voilà, le courant d'air franc et à chaque fois présent excite nos nerfs de spéléos en manque de première. De plus la situation géographique de cet aven semble très intéressante.  A suivre...

 


                                                                                     Jérôme

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