dimanche 21 décembre 2025

samedi 20 décembre

aven du Dahut & RB 14

Michel F., Thierry

En ces temps de crue, décision est prise lors de l'accalmie de cet après-midi d'aller tester le taux de Co2 de l'aven du Dahut qui nous donne tant de fil à retordre et "d'observer" la réponse aux précipitations de la rivière tant convoitée.

1ère constatation : ça s'infiltre de partout ! Rien d'étonnant sous un vigoureux lapiaz et après ce qu'il est tombé cette nuit...

Nous bénissons une fois de plus les marches "made in Lionel" qui rendent plus facile la progression, surtout avec des parois imbibées.

Sans kit, les 80 m de main courante au plafond sont vite avalés mais curieux...pas de bruit hors les piscoulis issus de coulées alors que le bruit de l'actif devrait se faire entendre depuis longtemps !

Arrivé au départ de la main courante du puits du Torrent, un bruit sourd se fait entendre mais bien moins prononcé qu'attendu !



Nous jetons une volée de pierres dans le puits mais avec notre adresse habituelle, une paire seulement arrive à destination ; pour notre défense, des déblais de désob doivent obstruer partiellement la partie étroite. En tout cas, pas de doute ! Le "plouf" entendu prouve une mise en charge sous nos pieds, la cascade perçue devant être sous l'eau.
Le taux de Co2 a bien baissé (0.8 %)...jusqu'à quand ? En descendant le détecteur, le bouchon s'échappe et fait tout seul la 1ère : il faudra remédier à ce défaut ! Pour poursuivre les travaux, il faut que ça sèche : une arrivée d'eau arrose malicieusement la verticale !
En blanc, la zone de désobstruction ; des bruits bizarres en bas doivent être des roulements de cailloux ?
Nous avons donc un réponse à ce que l'on pressentait : une mise en charge mais jusqu'où ? La diaclase des Marches offre une présence d'argiles compatibles avec un ennoiement quasi jusqu'au plafond ... contemporain ?
Au retour, nous nous arrêtons au RB 14 car c'est toujours intéressant de parcourir ces pertes majeures en crue ; me penchant au-dessus du puits à élargir pour s'éloigner de la zone dangereuse car instable, j'entends distinctement bien qu'étouffé le bruit sourd d'un actif. Michel lui n'entendra rien ; j'y retourne une seconde fois, pas de doute ça coule au fond ou alors je suis pris d'hallucinations... De toute façon, il faut s'y attaquer vu l'impressionnant courant d'air froid y soufflant.
Retour sous un temps couvert mais toujours sans pluie.
Thierry

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire