vendredi 10 octobre 2025

vendredi 10 octobre

grotte du G6

 Michel F., Thierry

La sécheresse exceptionnelle amorcée après une année 2024 et un printemps 2025 humides permet de poursuivre des explorations dans des lieux d'ordinaire sous l'eau ou en tout cas bien immergés. C'est le cas pour les Abeilles de Troyes, principale (mais pas unique) productrice de courant d'air dans la cavité mais aussi malheureusement de Co2 !

Si tout l'aller n'a révélé qu'un pourcentage acceptable sous les 0.8 %, voire 1.2 en arrivant aux Abeilles de Troyes, la sortie du bassin révèlera un taux nettement plus élevé, le courant d'air se renforçant avec le soleil extérieur...

On se doutait bien que le niveau aurait baissé, d'autant que nous avions replacé le tuyau ; mais le bassin vide est une heureuse surprise (le franchissement à l'étiage réclamait une courte apnée) plutôt inattendue à ce point !

La sonde Reefnet est hors d'eau et ne subsiste qu'une flaque.

L'actif a disparu rendant la suite bien plus "humaine" ; on va pouvoir sereinement regarder l'obstacle redoutable qui nous fait enrager depuis 3 ans.

Enfin, un conduit propre dans ce trou !

Je retrouve ma massette qui va finir sa vie ici : on arrive sur un carrefour où la suite à droite est derrière la dalle mais celle du plafond en arrière-plan ne m'a jamais inspiré confiance !

En face, Michel fera une tentative mais l'absence de zef et le fort taux de Co2 ne l'incitera pas à poursuivre jusqu'au terminus de Pat.

Au retour, un simple maniement de burin suffira à faire s'écrouler la dalle au plafond ! Frayeur rétrospective mais au moins le passage est bien plus sympa ! La massette n'y survivra pas...

Derrière ces dalles, on peut faire demi-tour et débouche à gauche (à droite de Michel) le fameux laminoir qui défend la suite ; aujourd'hui il ne coule pas.

Le voilà le fameux laminoir : 3 m de large mais...15 cms de haut ! Les gours ont occupé l'espace au départ largement pénétrable. Le courant d'air crache en pleine figure...le Co2 !

D'improbable, la désobstruction rentre dans le champ du possible ; les conditions hivernales seraient l'idéal avec plus de Co2 et un zef inversé. Mais voilà à quand une sécheresse d'hiver ? (En 2007, lors de la 1ère à Gournier avec Guillaume nous avions pu pénétrer le réseau de l'Hippocrampe en décembre alors rêvons un peu...).

Thierry

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