samedi 5 octobre 2024

vendredi 04 octobre

Loubière (Vercors)

 Michel F., Régis, Thierry

Départ pour le Vercors pour ces journées que j'affectionne avec un milieu souterrain bien différent de nos boyaux boueux ardéchois et éminemment plus vertical. Arrivée sous une bruine à 3°c qui nous fait s'équiper assez rapidement (enfin pas tous...) ; premier objectif : le n° 41 dont il subsiste un marquage "ASV" avec des restes de peinture  illisibles. Difficile de lui trouver une correspondance sur l'inventaire du Vercors malgré sa proximité avec les Joufflus.

La mousse a vite fait de recouvrir le lapiaz et de "manger " les marquages.

Il y a déjà quelque temps nous avions revu ce scialet partiellement avec Michaël mais le planté d'un spit ne nous a pas permis d'éviter un frottement (aucun équipement "jümar" en place) ; la mise en place d'un "y" a corrigé le défaut.

Le scialet s'ouvre par un P 40 en forme de faille s'évasant petit à petit.


L'arrivée dans la grande salle est spectaculaire.

Quelques branches jonchent le sol, en face l'amont.

Le trou est bien concrétionné ; l'amont ne va pas bien loin.

Une salle basse annexe reste sans issue.

L'aval, sous Michel, s'avère impénétrable mais serait à revoir par temps chaud. Le laminoir supérieur débouche dans une rotonde sans suite.

La remontée s'effectue sans problème.


"Vive le bloqueur de pied " pense sans doute Régis !

Le scialet mériterait une vraie topographie pour le futur inventaire...à prévoir. A midi, nous préférons nous abriter à Villard-de-Lans au vu d'une météo toujours aussi peu sympathique. Retour l'après-midi avec second objectif un scialet repéré lors d'une prospection solitaire mais déjà vu car spité.
Le n°97 s'ouvre à flanc de doline et n'est curieusement pas marqué.

Du haut, le P 10 semble bouché...

mais une lucarne à la base dévoile un second puits plus profond ; la cavité est presque surspitée ce qui est rare dans le secteur !



Ce second puits est marqué par la gélifraction occasionnant de curieux paliers.

Malheureusement le fond de ce scialet prometteur est irrémédiablement bouché !

Le courant d'air, aspirant l'hiver, remonte sans doute par une haute cheminée.

Nous terminons la journée en revoyant le n°14 voisin. 

Nous repartons toujours dans le brouillard pour retrouver un peu plus de chaleur toute relative en Ardèche.
Thierry

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