jeudi 27 juin 2024

jeudi 27 juin

perte RB1

Régis, Thierry

Cet après-midi, l'idée est d'aller poursuivre le déblayage entamé par Lionel et Michel d'un amont ventilé juste après la grosse désob' vers l'aval coloré.

L'idée est de faire de la place pour pouvoir attaquer la conduite remblayée.

D'un côté comme de l'autre, la conduite principale commence à accumuler les montagnes de glaise (l'aval est juste derrière le monticule).

La désobstruction est rendue difficile par le pouvoir attachant de la glaise parsemée de charbons de bois et parfois un peu sableuse.
Après près de 3 h d'efforts le boyau comblé jusqu'à 10 cms du plafond est franchissable jusqu'à une petite cheminée.

Le boyau en cours de déblayage oblige à s'allonger ; manque la truelle qui aurait permis un "nettoyage" plus facile de la pelle...

Une petite coulée à gauche a pu être en partie éliminée. 50 cms de glaise a été ôtée sur 5 m.

Vue de la cheminée vers l'extérieur. Ce n'est pas le grand confort !

La suite : au fond, le ressaut de 0.8 m puis un point bas siphonnant sûrement en crue. Au 1er plan, la coulée issue de la cheminée qui barre le passage.
Notre amont se transforme alors en aval, la coulée opérant une diffluence ; mais surtout le très net courant d'air aspirant annonce que c'est bien une suite aval, d'où l'intérêt stratégique de poursuivre les travaux. On a donc deux chantiers en un dans le même trou mais il est fort probable que les deux avals se rejoignent plus bas...

Thierry

 

mercredi 26 juin 2024

mercredi 26 juin

avens des ANGES

 Michel F., Lionel, Thierry

Retour à cette découverte de vendredi dernier pour désobstruer le minuscule départ aval de la cavité que j'ai topographiée la veille sur 150 m.

Préparation dans les merveilleux lapiaz forestiers du Jurassique.

L'accès par le puits est malcommode.

Nous attaquons le bouchon de terre à - 15 tassé par les crues, très vite les seaux s'enchaînent.

Une heure trente plus tard, Lionel franchit le passage et stoppe 2 m plus bas, agressé par une meute d'insectes volants !

Malheureusement, la diaclase s'avère bouchée, sans suite réelle visible ; reste plus qu'à attendre une vidange aléatoire lors d'une crue.
Je fais alors faire le tour du "propriétaire" à mes compagnons sans découverte notable supplémentaire.

La belle diaclase des "boîtes d'oeufs".

Lionel vérifie un départ en hauteur le long d'une coulée mais c'est un amont...

Seul le Jurassique offre de tels plafonds tracés au cordeau.

Retour sous une chaleur lourde, les orages semblant nous épargner cette fois-ci.

Thierry

mardi 25 juin 2024

vendredi 21 & lundi 24 juin

avens des ANGES

Thierry

Vendredi après-midi, je décide d'aller revoir le terminus d'un trou vu avec Guillaume et stoppé sur un virage serré du conduit ; l'étroiture qui nous avait arrêtés en 2018 est agrandie tant bien que mal mais bien vite les blocs occupent toute la galerie en pente et la désobstruction s'avère problématique. En cherchant l'orifice, je tombe d'ailleurs sur un trou voisin où un soutirage dans une salle mériterait d'être revu mais l'engagement qu'il exige ne m'a pas fait insister, étant seul... Comme il est tôt, j'entreprends un peu de prospection même si je n'ai pas mes instruments et je finis par tomber sur une petite cavité cutanée.

La grotte est constituée d'une unique galerie esthétique d'une quinzaine de mètres.
Une centaine de mètres plus loin, j'avise un couloir karstique et, sous une dalle,se présente un ressaut bien caché.

L'entrée de l'aven n°1 des Anges.
Je débouche alors dans un grand couloir d'un mètre de large pour 5 à 6 m de haut qui passe sous un autre orifice nécessitant une corde et se termine sur une trémie de blocs sans courant d'air.

Le 1er couloir vers le second orifice.

Au départ, un carrefour : la branche de gauche se jette dans un ressaut aux parois enduites d'une fine couche d'argile humide.
Si je descends le premier cran, je n'ose pas m'aventurer dans le second car les parois lisses et glissantes laissent augurer d'une remontée problématique.

Le retour va s'avérer galère dans cette garrigue bien dense, heureusement j'ai pris les coordonnées avec mon portable. Je reviens le lundi avec le matos d'équipement et parvient à rejoindre le trou sans trop de mal grâce à un sentier proche. En passant, je découvre un nouvel orifice à proximité (aven des Anges n°2).

Le bas du ressaut de 8 m, vive la corde !

Cette montagne de terre vers l'aval s'est accumulée suite à un bouchon causé par un rétrecissement. Il ne faudra pas longtemps pour l'évacuer...

En enlevant quelques pierres , je parviens à dégager un petit orifice où les cailloux tombent de plusieurs mètres dans un espace plus vaste. La suite est là !

 La diaclase en bas du ressaut est bien plus vaste ; l'aval est en face.
Fracturation et stratification conduisent l'érosion différentielle.
Je ressors et décide d'aller voir l'autre aven, disposant d'une seconde corde (j'ai laissé équipé pour un retour rapide).
L'entrée nécessite un agrès par prudence car le fond s'élargit.
En bas du puits d'entrée, un autre grand couloir se présente où je dois vite me baisser ; un méandre étroit et aux parois glaiseuses me crépît du haut en bas jusqu'à me trouver nez à nez avec une corde ! Je viens de relier les deux cavités qui n'en font qu'une : ça m'apprendra à mieux fouiller ce que j'avais pris pour un amont vite obstrué.
Près de 200m de 1ère sans remuer un caillou, c'est pas fréquent, d'autant que le secteur paraît sympathique. La pré-retraite commence bien !
A poursuivre donc même si la prospection attendra l'hiver.
Thierry




 

mercredi 19 juin 2024

 Mardi 18 juin


Abîme Valérie ( St Laurent sous Coiron )

Marc Zanoni, Anne-Marie, Pat.


     Après avoir récupéré les Rubalises du balisage d'accès, rapide incursion dans le trou pour procéder au déséquipement en attente depuis la fin du congrès régional ( voir CR du 24 mars ).

     C'est l'occasion de faire découvrir à Marc le beau puits d'entrée et le micro bout de rivière en bas du P8.


     Pas trop motivés pour aller se frotter à " la Ventouse " et s'embourber dans la " Rivière Nutella ", l'affaire est vite pliée.

     Remontée tranquille sur des cordes bien boueuses qui auront besoin d'un sérieux nettoyage au retour.



                                                                      Pat


vendredi 14 juin 2024

jeudi 13 juin

grotte du Millénaire/résurgence des Estinettes

Michel F., Thierry

Ce jeudi, j'emmène Michel visiter la belle grotte des Estinettes en rive droite de l'Ardèche à Lanas ; de plus, un départ soufflant me titille depuis que j'ai refait intégralement la topo en 2017. Nous montons à la grotte du Millénaire ouverte par le club en 2000, ce qui permet d'éviter une voûte mouillante permanente à 100 m de l'entrée inférieure. Mais, stupeur ! A deux mètres de l'entrée, un gros bloc est venu obstruer le passage, sans doute décollé suite aux intempéries. Sans outils adéquats, inutile d'insister ! Nous tentons le trop-plein en espérant que le courant d'air confirme bien le passage sans apnée...

Le couloir d'entrée, typique du Jurassique, tracé au cordeau !

Finalement, la revanche exigera juste d'ôter le casque.

La sortie s'effectue dans une salle chaotique où vient confluer le parcours fossile du Millénaire.
Nous prenons la galerie supérieure facile mais moins confortable ; quelques dizaines de mètres avant le siphon, celle-ci disparaît dans une fissure soufflante particulièrement alléchante.

A chaque passage sous cette dalle de plusieurs tonnes, on se demande comment elle tient !

Ca cupule dur...

Si le courant d'air est plus ou moins sensible suivant la température extérieure, il est bien présent mais aucune suite n'est visible pour l'instant.

Le siphon terminal plongé à - 52 m : au suivant !

Au retour, fouille de quelques digitations par la galerie inférieure et sortis presqu'aussi propre que rentrés.




Thierry
 

jeudi 6 juin 2024

mercredi 05 juin

perte RB1

Lionel, Michel F., Régis & Thierry

Retour au RB1 cet après-midi avec l'intention de déblayer l'accès à la perte dans la grosse galerie.


Un chantier glaiseux à souhait...

Les barquettes s'enchaînent...


La morphologie du terminus a bien changé depuis l'origine !

L'orifice dégagé est accessible mais la suite trop exigüe.

Si les pierres sont tombées de 3 à 4 m lors du creusement, l'accès paraît être bouché, le courant d'air s'étant interrompu ; une paire de bonnes séances d'évacuation de la boue collante nous attend.

A suivre...                                                Thierry