dimanche 28 mai 2023

samedi 27 mai

réseau C-C.

Michel F., Pat & Thierry

 Retour à la galerie de la Gitane explorée en 1973 par l'ASNE (du fait du reste d'un emballage de ces célèbres cigarettes d'un autre temps) avec trois objectifs : traverser le sommet du puits escaladé pour accéder à cette galerie, faire la topo en finissant d'inventorier d'éventuel(s) départ(s) et si on a le temps s'attaquer au terminus, orifice décimétrique au ras du sol mais ventilé.

Pendant que Thierry fait la topo, Pat et Michel F. s'attaquent à la traversée effectuée de main de maître comme d'habitude !

Ils tomberont sur un puits parallèle stoppé sur étroiture que certains défendent comme indispensable à topographier...

Lorsque Thierry revient 2h plus tard, Pat et Michel essayent de communiquer pour savoir où pourrait déboucher ce puits dans la galerie principale.

Lors de la topo, Thierry parvient dans une galerie supérieure après escalade.

Si d'un côté, une belle coulée bouche tout prolongement, de l'autre, un rétrécissement sera à franchir. 

Malgré les appels désespérés de Pat, Michel ne trouve aucune communication directe avec le réseau sous-jacent.

Nous nous retrouvons pour la collation d'usage puis décision est prise de voir une lucarne au-dessus du puits au bout de la traversée. Malgré tous les efforts de Pat, Thierry, pris d'une grosse paresse, refuse d'aller topoter ce puits !

Finalement, la lucarne ne donne rien et la vire est déséquipée.

Nous partons ensuite finir de fouiller la galerie supérieure, Michel s'engageant dans le boyau que Thierry avait laissé de côté mais c'est impénétrable un peu plus loin.

Pat dans la galerie supérieure.

Décision est donc prise d'aller se frotter au terminus avec une pelle américaine : commence alors 3h de désobstruction mémorable !

L'argile mêlée de cailloutis s'avère collante à la folie et rend pénible le travail, d'autant qu'il s'effectue tête en bas.

A chaque fois, l'un creuse dans le remplissage, les autres tentent d'enlever l'argile de la pelle et parfois les gants avec une rotation fréquente pour éviter le ras-le-bol.

La galerie d'accès très décorée mais au plancher bien trop souvent boueux à l'excès.

Un témoin amusant de plancher stalagmitique perché ; en crue, l'eau semble passer par l'étroiture.

Enfin, le volume derrière paraît alléchant et nous redoublons d'efforts, l'effet de mimétisme des spéléos étant de plus en plus accentué avec l'environnement !

Pat décide de tenter un premier franchissement en poussant l'argile détachée avec les pieds, la chance voulant que ça ne remonte pas derrière.


Ca y est ! Il est passé ! Dégager des deux côtés est maintenant un jeu d'enfant !

L'autre côté et c'est presque confort !!!

Si au début nous n'y croyions guère (en tout cas de passer dans la journée), la suite se révèle bien plus sympathique pour une fois !

La suite se présente sous la forme d'une belle conduite forcée.


De jolis gours blancs après l'enfer marron comme pour nous narguer...
Soudain , nous butons sur un obstacle inattendu : un puits !

La suite logique semble être en face mais une corde s'impose pour traverser d'autant que les bottes sont...enduites !

La profondeur semble avoisiner 8 m et l'eau semble y remonter (?) mais impossible de dire si une suite existe en bas.

Un extraordinaire remplissage de boue compacte (au départ on a cru à un gour perché) défend la suite pénétrable de l'autre côté.

L'exploration de la galerie de l'Argile en suspens s'arrêtera là aujourd'hui : retour après 8h passés sous terre. 

Michel, Pat & Thierry


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire