dimanche 6 novembre 2022

Loubière - Vercors

samedi 05 novembre 

Guillaume, Michel F.,Thierry, Régis

Pris par nos explos de cet été, le Vercors ne nous a guère vu cette année ; une sortie est donc programmée avec deux objectifs : revoir la trémie de l'avant-dernière salle de la Balme de l'Escargot où fin 2021 une cataracte tombait du plafond et disparaissait dessous. Puis une 1/2 journée de prospection où une paire de scialets avait été repérée.

Des chasseurs étant en opération dans le secteur et la fraîcheur marquée nous incite à d'abord aller sous terre.

Guillaume choisit de fouiller le seul passage pénétrable sous la trémie et se fait copieusement arroser, même si le débit n'est pas celui du Nouvel an 22 !

Puis suite à ce premier échec, on tente d'ouvrir un second passage où finalement l'eau s'échappe dans une fissure mpénétrable.

La trémie se révélant trop instable, toute idée d'entamer des travaux plus conséquents est abandonnée ; nous ressortons pour nous réchauffer, enfin façon de parler car le soleil ne fera que quelques timides apparitions, la neige étant tombée vers 1600 m.

Après un rapide repas, nous allons sur le secteur repéré : Michel avec Régis en assistance descend un premier scialet déjà inventorié par nous mais bouché par la neige quand nous l'avons vu en avril 2011 (même si sur le moment aucun souvenir n'en subsiste donc vive les notes d'explo !).



Michel franchira deux ressauts à la suite du puits d'entrée, la neige ayant bien évidemment disparu ; le départ étroit du fond sera revu rapidement.

Pendant ce temps, Guillaume et Thierry revoient des cavités marquées A1 & A2 anciennement visitées puis poursuivent la prospection jusqu'à découvrir un départ prometteur bouché mais où la paroi recèle pas moins de 3 vieux spits ! Branle-bas de combat, tout le monde vient en renfort pour pulvériser un gros bloc récalcitrant, ce qui est réussi au bout d'1/2h d'efforts intenses.


Des 2 avens marqués "A", le 2ème est de loin le plus esthétique.

Une fois dégagé, Thierry franchit un P8, puis après une courte mais vaste galerie bute sur un P10 dans une roche très gélifractée.

Ce scialet sera donc à poursuivre mais surtout il faudra en retrouver l'historique car le P10 a aussi été descendu comme le prouve le spit au sommet. Nous lui attribuons le n° LOU 85 pour suivre la logique de l'inventaire suivi depuis 12 ans et en préparation du second tome sur le Vercors.

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