mercredi 24 août 2022

 Camp Lot

Du 3 au 10 août

Flo COLINET, Lison, Tao, Zoélie & Judi ARNAUD, Hélios VERMOREL-SUAU, Eole VERMOREL-SUAU & Carine SUAU, Michel DESROCHES, Michel FAUQUE, Christophe LONGIN, Jérémie CAUSSANEL & Cécile VERSPIEREN, Stéphanie & Jérôme JOURET, Pat GENUITE.

     Après le Dévoluy, le Tarn et le Vercors, c'est le Lot qui a été choisi pour ce camp d'été 2022. C'est loin, mais le fait de pouvoir être hébergés confortablement dans le gîte de Michel D et la possibilité de visiter de très belles rivières a emporté l'adhésion générale.
     Après les courses, le déballage du matériel et des affaires perso c'est l'installation dans le grand dortoir et le plantage des tentes. ( Merci à Michel D, arrivé en avance, qui a joué de la débroussailleuse pendant deux jours sous le cagnard pour éclaircir une bonne partie du domaine ).
     Le soir c'est la préparation pour la première sortie du lendemain.

Mardi 2 août

    Arrivée des 2 Michel, de la famille Colinarnaud en fin de journée à Caniac-en-Causse.
Nous découvrons un super gîte ambiance spéléo et y lançons le premier apéro. Michel Desroches nous régale avec l’histoire du lieu et de sa construction, et « des glands du quartier » !


                                                                                                                                                               Flo
Mercredi 3 août

     Journée baignade à Cabrerets pour les Colinarnaud. Le lieu remporte tous les suffrages.
IL s’agit d’une digue avec des sauts possibles, une rigole faisant office de toboggan pour les kayaks (et les touristes), et une eau fraîche et bien plus propre que par chez nous.
Tao rencontre un jeune de « vers Cahors », cela lui dit quelque chose mais la géographie n’est pas son fort pour l’instant: le Vercors et vers Cahors sont 2 lieux bien différents...
En fin d’après-midi, nous « effectuons la jonction » au gîte avec les Jouret, Cécile et Jérémie pour attaquer le 2e apéro.

Les environs sont magnifiques, c’est fou ce

que les couleurs de l’automne sont

chatoyantes pour un premier août !


                                                                                                          Flo
Jeudi 4 août

     Notre gentil organisateur, Michel Desroches, nous emmène au bord du gouffre.


Notre team comprend :

 

Groupe enfants : Zoélie, Tao, Lison


Avec, Stéphanie Jouret, Flo, Michel Fauque, Judi (les dames d’abord).

Le matin nous faisons de la gym, des jeux et de la lecture : ah ces bonnes résolutions des vacances que l’on tient autant que celles du nouvel an !


    Au petit jour, nous constatons le kidnapping d’un saucisson dans le jardin, nous avons été visités par une bestiole qui s’est servie dans la cuisine et franchement nous préférons ne pas l’avoir rencontrée .

     Après un repas de salades, nous partons pour Le Cuzoul de Sénaillac : le trou est situé à 10 minutes du gîte. Il s’agit d’un P18 arrivant sur un énorme monticule de terre. Il fait une chaleur à crever à l’extérieur et Lison refusera de mettre son haut technique: elle fera la sortie « top less » avec juste un petit bleu de travail, de couleur verte d’ailleurs.


Photo : Flo


     Une fois descendus, nous visitons la salle autour de ce monticule. Les gamins sont surexcités dans la grotte, ce doit être le choc thermique, je me mets à rêver de Ritaline pour les calmer (médicament destiné à mater les mouflets suractifs).

Photo : Flo

      Lison et Stéphanie se font mouliner mais Steph-Bonne mine, la femme du président, fera du « jumar » pour remonter, une grande première! 


Nous vivons un petit moment de stress : où sont les clefs du véhicule ? Zoélie est sûre de les avoir « balancées dans le kit jaune », donc comme il y en a 4 nous les vidons tous entièrement pour retrouver les dites clefs dans le kit… rouge ! 

L’équipe 2, composée de Cécile, Benoît, Jérôme et Jérémie, est ressortie du Saut de la pucelle bien rincée et nous rejoint à l’entrée du trou. Comme tout est déséquipé, nous partons tous nous défouler au superbe coin de baignade de Cabrerets.


     Tao enchaîne les sauts et tout le monde saute et utilise la voie de descente des canoës, une sorte de toboggan qui jouxte un magnifique panneau « baignade interdite ». Benoît y laissera la naissance de la raie de son postérieur mais la décence nous empêche d’en publier les photos. 

     La soirée s’ouvre par des pâtes carbonara préparées par Zoélie avec amour.


Le jeu « Top Ten » égaillera notre soirée. Parmi les grandes idées qui émergent ce soir là : un ministère du BMX, une réincarnation en tigre du Bengale, se penser être Obélix pour courir plus vite, ou savoir si Jean-Claude Brialy est dans le coma nous taraude l’esprit. Si vous vouliez créer un restaurant, vous pourriez l’appeler le pet de Tao ? Ou le Gros Popotin ?

                                                                                                         Flo 



Saut de la Pucelle ( Rocamadour )

Jérôme, Benoît, Jérémie, Cécile.

     Départ prévu pour 10h. Tout le monde est pourtant prêt plus tôt que prévu ( presque 1h plus tôt ! ). Arrivés à 9h30 au parking de l’accrobranche, Jérôme va jeter un coup d’œil au panneau d’accueil, mais manque de bol, comme il ne prend jamais ses lunettes quand il part sous terre, il est passé à côté du gros fléchage « grotte ». 

     A la recherche du trou, on longe la départementale pour faire demi-tour et retourner en direction de l’accrobranche pour voir ce fameux panneau et descendre vers l’entrée…

      Ouf, à 9h30 il ne fait que 28°C, c’est cool pour une rando !

     A 10h toute l’équipe entre dans le trou. Michel D disait que la néoprène pouvait être accessoire, Jérôme part donc léger juste avec un bas de néop. Benoît pensant qu'il allait faire du paddle fait encore mieux : il est en shorty et Cécile et Jérémie en néop de 5 mm.

     Finalement tout le monde se mouille assez vite, les marmites sont de plus en plus profondes, grandes et froides. Malgré les efforts fournis pour esquiver la baignade, l’envie de rentrer à peu près secs est réduite à néant.       Mais en compensation, tout est équipé et le paysage souterrain très joli. Nous enchainons les vasques et les petites cascades. Nous apprécions la beauté des lieux même si la rivière est peu active et le calcaire presque noir. Il y a une certaine ambiance !

 Pour Benoît, les trempettes en shorty  finissent par le refroidir. Nous décidons de faire demi-tour peu après la cascade de l’Ogive et le ramping aquatique obligatoire. Le ventre vide, l’équipe se presse de rebrousser chemin : Il faut exfiltrer le soldat Benoît !

     Ayant perdu beaucoup d'énergie, Benoît tricote en tête de puits sous les yeux effarés du président. La situation se transforme vite en remontage de bretelles. Son enjambement des vasques se fait avec autant de style qu’un cachalot à la dérive, l’escalade d’esquive de l’eau se conclut par une chute dans une vasque profonde sur Cécile… 

     Bref, Benoît est bien affaibli et il reçoit la sortie sous plus de 35°C comme une bénédiction. Il va même profiter d’un rayon de soleil pour mettre sa polaire. On ne sait jamais !

Benoît transformé en glaçon...

    Pique-nique entre fraîcheur de sortie de grotte, chaleur brûlante des causses et cris des jeunes aventuriers des arbres ( nous sommes dans l’accrobranche ).

     Heureux de cette expérience et de notre sortie en début d’après-midi ( vers 14h ), nous décidons de tenter de rejoindre l’équipe 1.

     Benoît a eu froid, mais ce serait mentir de dire que les autres ont eu chaud...

                                                   Cécile (Photos : Jérémie )

Extrait de : SPELEOGUIDE DU LOT 2014 CDS 46



Vendredi 5 août 

Igue de Goudou ( Labastide-Murat )

Flo, Zoélie, Tao, Cécile, Jérémie, Benoît, Michel F, Jérôme.

     Maman et Cécile équipent le premier puits de 40 m où il y avait deux fractionnements.

 Lorsque je suis descendue avec Michel Fauque, il y a un panneau avec écrit : " Eh oui c'est là que tout a commencé ". On débouche sur une salle minuscule et par un passage qui donne sur un éboulis. En bas de cet éboulis, se trouve un petit passage qui débouche sur un puits et des petits passages étroits.


 On arrive sur une salle d'où on entend la rivière. Nous décidons de piqueniquer ici. Nous descendons le puits où nous atterrissons les pieds dans l'eau. 


     Nous crapahutons à l'aval sans trop nous mouiller. 


     A l'amont nous nous sommes divisés. Avec Michel, Tao et Maman nous essayons de trouver le siphon. 



     Je glisse au retour après avoir vu une très belle cascade et me retrouve submergée jusqu'au cou. Tao râle et tarde à remonter le puits de 40 m et je me caille en bas.
  

                                          Zoélie ( Photos : Jérémie )


Equipe 1 : L’Igue du Goudou


Avec Zoélie, Cécile, Flo et Tao, Michel F, Jérémie, Benoît et Jérôme.

     Michel D nous emmène au bord du gouffre et nous tapons la causette avec le paysan du coin, heureux propriétaire de cette belle cavité.


L’équipement du P 35 est essentiellement féminin : Cécile et Flo s’y jettent pendant que les hommes tardent à s’équiper : c’est la prise de pouvoir ! Après tout, on est chez les Goudous oui ou non ?

     Le fond du puits est clafit de bestioles en tout genre que nous avons probablement quelque peu dérangées, voire écrabouillées : salamandres, tritons, grenouilles, crapauds. Notre progression est aisée malgré un taux en CO2 probablement un peu élevé, à moins que ce soit l’apéro de la veille qui diffuse encore...         Nous laissons à main droite la galerie Martel avec ses concrétions dignes de l’Ardèche pour nous engouffrer vers la rivière. Au début tout va bien, nous évitons les vasques avec succès. Puis cela dégénère doucement, les jeunes notamment Tao ne résistent pas à l’envie goûter le fond des gours.


Michel Fauque mène la danse et finit par nous semer.
Les grands le suivent et Flo, Zo et Tao finissent par faire demi tour. Exclusif : on a presque réussi à épuiser Tao ! C’est un grand jour, mais un Mars et ça repart rapidement.


Les grands diront même que c’est leur meilleure sortie !
Tao a été aux dires de Michel Fauque, « très aquatique » !


                                                                                                          Flo






Samedi 6 août

Igue de Goudou ( Labastide-Murat )

Christophe, Pat.

     Comme nous sommes arrivés avec deux jours de retard, nous profitons de la journée " farniente et baignade" à Cabrerets du reste de l'équipe pour aller, en matinée, faire un tour dans cette Igue dont on nous a vanté la beauté.
     Les deux Michel nous accompagnent à l'entrée en ayant au préalable fait part de notre visite au propriétaire.
     L'équipement du puits d'entrée est effectué en un tournemain par Christophe et nous arrivons rapidement à l'embarcadère au dessus de la rivière. 


     Nous tombons sur une verticale équipée non prévue qu'il va falloir descendre avec les moyens du bord car nous avons laissé tout notre matériel au bas du grand puits. ( la remontée s'annonce sportive... )
     Nous filons vers l'aval sans trop nous mouiller car c'est l'étiage maxi et le niveau de l'actif est au plus bas. La galerie en large méandre est très belle et je regrette le rythme un peu rapide à mon goût ne me permettant pas de me délecter de cette magnifique rivière. Il y a un peu de CO2 mais rien n'arrive à ralentir mon fringant équipier.
     Une petite pause au siphon aval et nous rebroussons chemin dare dare. De retour à l'embarcadère nous partons visiter l'amont, esthétique et sans difficulté hormis une petite cascade de deux mètres. Fort heureusement une petite corde en fixe facilite la grimpette ce qui ne m'empêche pas de merdouiller et de me mouiller copieusement.



     Un beau siphon cristallin stoppe notre avancée dans l'amont et c'est déjà l'heure de rentrer.



     Après 2 h 30 passés sous terre, nous arrivons pile à l'heure au gîte pour casser la croûte et rejoindre, l'après-midi, le reste de la troupe qui se dore, s'ébroue, nage et plonge dans les eaux rafraîchissantes du Lot. Nous ne sommes pas seuls mais la plage de galets au bord de l'ancien moulin au pied du château est un cadre idyllique pour buller.

PS : L'igue de Goudou fait partie d'un vaste réseau développant 17 km et constitue l'amont de l'Igue de Lacarrière avec laquelle elle a été jonctionnée en 1999 après le franchissement de 8 siphons.                                                                                       
                                                                             Pat 

Dimanche 7 août

Réseau de L'Ouysse souterraine - Puits du Bret ( Flaujac )  

Judi, Zoélie & Tao, Benoît, Hélios & Eole, Pat, Jérôme, Christophe, Michel, Jérémie & Cécile.


     Organisation optimale pour ce départ vers une sortie très attendue. Nous sommes 12 à partir sous terre et réussissons à démarrer de Clavel vers 9h. Pat et Judi partent chercher la clef chez Nadir Lasson pendant que le reste de l’équipe se dirige fièrement vers ce trou chargé d’histoire. En attendant les clefs, nous passons une trentaine de minutes sur le parking. L’excitation et l’ambiance sont à leur comble… Les jeunes enchainent leurs premières blagues graveleuses… Exemple : "Comment reconnait-on un aveugle sur une plage nudiste ?" On vous laisse chercher, "c’est pas dur…"

     Comme à son habitude, Tao déborde d’énergie. Fort heureusement, on remerciera Eole pour avoir trouvé le bouton off : Un bon coup de fouet dans l’œil droit. Pauvre Tao, on dirait que ça fait mal… en tous cas, plus un bruit pendant une bonne demi-heure !

     Trêve de plaisanterie, Pat et Judi arrivent avec la clef, on s’empresse d’aller ouvrir la boite de Pandore. Pendant que les derniers finissent de s’habiller, Christophe équipe le puits fort bien bâti.




     C’est émouvant de descendre tranquillement dans cette cavité qui a suscité tant d’énergie et d’émotions plus de 20 ans auparavant. Quand on pense que Judi et Jérôme y ont accédé alors que le forage ne faisait que 40 cm de diamètre !

     Nous arrivons vite dans la gadoue et suivons une série de boyaux pendant une quinzaine de minutes. Impossible de se tromper, les câbles et les gaines nous guident jusqu’au puits final.

                                                                               Photo : Benoît

    Pour s’assurer que tout se passe bien, nous intercalons un jeune et un moins jeune, comme ça, pas de fausse manip possible !

Un plus tout jeune encadré par un jeunot... Photo : Benoît

     La dernière étape jusqu’à la rivière est bien boueuse et glissante… Zoélie commence à en avoir assez de  "la pire grotte de sa vie"… On comprend… c’est vrai que descendre à 12 implique de stationner fort longtemps dans la gadoue, on a connu plus agréable !

Après la "gansouille" ( on s’est aussi mis à l’occitan ! ) dans la boue liquide, quel plaisir que celui d’apercevoir le clapotis de l’eau limpide !

                                                                         Photo : Benoît

     Nous remontons la rivière sur quelques dizaines de mètres, jusqu’au fameux bivouac où l’équipe des 7 spéléologues est restée coincée pendant 11 jours. Les historiens de l’équipe, ceux qui ont participé au secours, narrent les évènements in situ ; les deux crues, la cloche, les paliers… ça fait froid dans le dos… Ce ruisseau à priori si calme les a pourtant poussés à se réfugier 20 mètres plus haut.


     Nous pique-niquons sur une plage de sable, c’est presque paradisiaque… 


      Oui, sauf que la moitié de l’équipe se caille ! Zoélie a un petit coup de bou, heu de mou… elle a particulièrement froid et se retrouve blottie dans un poncho de survie, quel luxe !

Dehors, cuisant au soleil...

deux heures plus tard sur la plage...

    Après l’exploration de ce secteur, l’équipe se divise en deux ; ceux qui remontent et ceux qui continuent.

                                                                      Photo : Benoît


                                                      Photo : Benoît

     Après quelques centaines de mètres dans l’eau à toute allure, Benoît et Cécile s’arrêtent, préférant prendre le temps pour jouer les photographes et les mannequins plutôt que de suivre les loubards, pilotes de motocross aqueux, alias Pat, Jérôme et Jérémie.

                                                       Photo : Benoît

                                                                         Photo : Benoît

                                                     Photo : Benoît

      Le temps presse et les trois souhaitent au moins atteindre "l’Obélisque" avant de faire demi-tour. Les vestiges du spéléo-secours de 1999 sont toujours présents, les mains courantes bien au-dessus du niveau d’eau actuel témoignent de l’importance de cette crue. Arrivés à une énième main courante, l’équipe fait demi-tour, tant pis pour  "l’échelle 24" et "l’Obélisque". Surprise sur le retour, ils croisent "l’Obélisque" passé inaperçu à l’aller ; le spéléologue pressé lève peu les yeux vers le ciel ! A fond les ballons, tête dans le guidon !

                                                                              Photo : Benoît

     Les chauffeurs de pétr’eaulète retrouvent fièrement Cécile et Benoît et se lancent à l’assaut de la remontée. Ils rejoignent l’autre moitié de l’équipe. Benoît, boueux comme jamais, déséquipe  la première partie des puits. Après les passages glissants, les petits cochons font trempette au pied du dernier puits.


      Avec du matériel presque propre, direction la sortie ! Cécile et Jérémie déséquipent la dernière partie et retrouvent les chaleurs caniculaires.

Une journée rondement menée !

                                                         Cécile & Jérémie





Gouffre des Vitarelles par le Puits du Bret

     Nous sommes partis à 12 personnes tôt le matin. Nous sommes entrés par un puits de 40 m ( le puits du Bret ) artificiel.


                                                                         Photo : Cécile
Ensuite nous avons un peu marché dans la boue. Ensuite nous avons descendu un petit puits avec 4 fracs pour arriver sur un de 30 m qui nous a conduit à la rivière où on a mangé. Zoélie avait froid. Après on est allé voir là où les 7 spéléologues sont restés bloqués, il y avait une rame plantée dans l'argile. Puis nous sommes remontés plus vite que d'habitude.
                                                                          Tao



     Journée filles pour Carine, la Stef, la Flo et Lisounette.
Nous partons en pèlerinage à Rocamadour afin de prier pour la paix de nos pauvres âmes.
Nous nous garons au parking du bas et évitons le petit train à touristes en prétendant auprès de Lison que c’est « hyper cher ».
Séquence shopping obligatoire dans les ruelles : le premier magasin croisé vend des ustensiles Touareg, on est dans le local responsable.
Nous montons saluer la vierge noire et Lison se découvre une passion pour Jésus : nous devons payer un lumignon mais comme je suis une pauvre pécheresse athée, je mets moitié prix.
Nous redescendons en comptant les marches et atterrissons dans un petit resto. Au menu, cassoulet mais bizarrement nous esquivons la proposition. Il fait trop chaud !
Nous repartons pour nous baigner dans un coin de la Dordogne peu dépaysant : on se croirait à Salavas au camping des Blachas !
Comme j’ai oublié les maillots je me retrouve en slip noir dentelle mais personne n’y prête attention. On ne peut pas être et avoir été.

Nous passons une bonne soirée avec un bon jeu le Top Ten qui nous agace encore une fois les zygomatiques : fuir une abeille en mode hystérique ou décider ce qui peut être utile en cas d’évasion d’une prison est source de bien bonnes idées. 

                                                                                                          Flo


Igue de Saint Sol
( Lacave )




                                                                       Photo : Cécile


                                                                            Photo : Cécile



                                                                                                          Photo : Cécile




                                                                               Photo : Cécile






                                                                                                         Photo : Cécile




                                                                                                         Photo : Cécile




                                                                                                         Photo : Cécile













                                                                           Photo : Cécile











                                                                                                          Photo : Cécile




                                                                                           Hélios & Eole



                                                 Extrait de : SPELEOGUIDE DU LOT 2014 CDS 46

Mardi 9 août


Igue de Lacarrière ( Montfaucon  )

Michel D, Benoît, Cécile, Jérémie, Pat.

    Nous profitons de l'expérience de Michel D qui a participé aux explorations de la cavité dans les années 80 et qui nous sert de guide jusqu'à "l'Embarcadère."
     Sitôt la trappe ouverte, une échelle est installée dans le premier puits incliné de 8 m, le reste des 6 autres verticales d'entrée étant équipées en fixe.


 
     A - 85 m, nous atteignons "la Galerie du Magma", bien boueuse, suivie de "la Bienvenue" qui nous amène à l'affluent "de la Tamise".
Petite salle fossile dans l'affluent de "la Tamise".


           Cette galerie concrétionnée et active débouche au bout de 700 m sur le collecteur : "la Rivière Noire" qui n'est autre que l'aval de la rivière de l'Igue de Goudou.



     Arrivés à l'embarcadère, vers - 111 m : large banquette surplombant l'actif, nous nous séparons. Michel et Benoît remontent tranquillement pendant que nous mangeons et enfilons nos néoprènes.
     Auparavant, Michel D effectue une mesure de CO2 et le verdict tombe : 3% !
     - il va falloir sortir un troisième poumon...
     Très rapidement l'ambiance devient très aquatique. La galerie s'élargissant par endroit, les oppos acrobatiques ne sont plus possibles et il faut se baquer.


     On progresse soit en s'accrochant du bout des doigts aux aspérités de la paroi, soit en nageant. De toute manière on a pas pied.



     C'est magnifique ! Le large canyon coupé de profondes marmites d'eau cristalline est de toute beauté.



     Le souffle court because CO2, nous avançons doucement en s'extasiant de ces paysages de rivières facilement accessibles qui nous manquent en Ardèche.
     Même si l'eau n'est pas glaciale, la fraîcheur se fait rapidement sentir car je n'ai qu'un haut en 1,5 mm.
     Après 550 m de progression depuis "l'Embarcadère", nous atteignons le vaste siphon aval au départ duquel nous trouvons quelques vieilles chambres à air partiellement dégonflées coincées au plafond.
     Juste avant le siphon, dans le prolongement de la galerie, démarre un haut méandre étroit et boueux dont le sommet est équipée d'une main courante.
     Innocemment, nous nous y enquillons. Les parois verticales, glissantes et sans prises obligent à se tracter sur la main courante qui n'en finit pas...
     C'est "tire-bras" à souhait et plein de CO2. Dix minutes après, au bord de l'asphyxie, nous déclarons forfait et faisons demi-tour. Nous apprendrons de retour au gîte que ce passage : "le Nunchaku" ( les premiers explorateurs le franchissaient en se servant de manches en bois qu'ils coinçaient dans la partie supérieure du méandre en trou de serrure ) donne accès à une longue et vaste galerie fossile ( la Galerie de l'Espérance ) jusqu'à un siphon.
       Avant de repartir, afin de se réchauffer un peu, nous allons faire un tour dans l'affluent " du Chemin des Dames" moins aquatique mais bien gazé aussi.

Dans l'affluent du " Chemin des Dames"


     Nous revenons à "l'Embarcadère" et décidons d'aller visiter l'amont du collecteur. Au haut canyon succède une superbe galerie large et basse entrecoupée de vastes marmites et de plages de graviers.






     Là encore il faut souvent nager car les parois sont souvent lisses. 





      Après 650 m à patauger, nous stoppons sur le siphon amont, premier d'une série de 8 qui jonctionnent avec Goudou.

Siphon amont.



     Après désenfilages des néops, remontée pépère des puits d'entrée. Nous retrouvons en surface le bon air et émergeons de la trappe au milieu du champ de luzerne bien grillée par la canicule.
     Après 8 h 30 à crapahuter dans la flotte et le CO2, nous sortons bien "rincés" nous délectant à l'avance de la bière fraîche qui nous attend au gîte.

( Un grand merci à Mr Lacarrière pour son aimable autorisation. )
                                                                               Pat

Nos visites se sont appuyées sur ce guide indispensable dont la version 2022 est en vente sur le site du CDS 46 pour 20 euros franco.


     Nous laissons le mot de la fin à Zoélie qui nous a laissé un billet d'humeur traduisant l'ambiance de ce millésime 2022 très réussi.








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire