lundi 19 juillet 2021

Samedi 3 Juillet 

Dent de Crolles ( Isère )
Traversée Trou du Glaz / Guiers Mort

Jacques, Judi, Flo, Gillou, Anne-Marie, Caroline, Pascal, Jérôme, Pat.

     Grand habitué de la Dent, Jacques a proposé de nous guider dans cette traversée classique que quelques uns d'entre nous avaient déjà faite, mais il y a bien longtemps...
     Le rendez-vous de la troupe est fixé au col du Coq. Evidemment il y a trois parking possibles ; Anne-Marie et Pat qui arrivent les premiers le soir s'installent sur le plus confortable mais aussi le plus éloigné du départ. Avant de se coucher, surpris de ne toujours voir arriver personne, ils sont pris d'un doute et remontent au parking supérieur. Ils tombent là sur le reste de l'équipe déjà installée depuis plusieurs heures...
     Judi, grand organisateur, a établi un planning détaillé et précis dont le timing prévisionnel ( qui sera respecté ! ) est digne des chemins de fer suisses. 
     Le lendemain, Jacques, parti directement de Chambéry, nous rejoint au col à 6h30 avec 1/2 heure d'avance. Nous pouvons alors effectuer les navettes de véhicules jusqu'à Perquelin.
     La marche d'approche, en bottes, se fait à un rythme tranquille sous un ciel chargé ce qui nous évite une bonne suée sous le cagnard, absent aujourd'hui.
     Arrivés à destination nous sommes accueillis par le courant d'air glacial qui balaie l'entrée du Trou du Glaz.

L'entrée bien fraîche du Glaz.

     Nous nous équipons alors étagés sur les vires adjacentes au climat plus clément.
     A 10h15 notre bande de neuf spéléos emmenée par Jacques pénètre à la queue leu leu dans la réfrigérante galerie d'entrée.
     Les puits s'enchainent sans difficulté, Jacques et Jérôme à l'équipement, Judi et Flo au rappel des cordes.

Broches, chaines inox : l'équipement est au top pour le rappel.
      L'itinéraire est bien balisé et certains puits sont équipés en fixe. 


     La cadence est bonne et en moins de deux heures nous sommes au pied de la Cascade Rocheuse de 40 m, seule partie où il nous nous faut effectuer une remontée, heureusement équipée en fixe. 
     Nos estomacs criant famine, c'est l'endroit que nous choisissons pour la pose déjeuner. Large, sec, et confortable mais tout de même bien ventilé ( comme toute la cavité d'ailleurs ).
     Ponchos et doudounes seront bien appréciés, surtout par ceux qui, au milieu de la galerie, n'avaient pas trouvé de coin à l'abri du courant d'air. Une fois notre café ingurgité, nous attaquons la remontée de la Cascade puis descendons le Puits Banane pour aboutir dans le Boulevard des Tritons. 


     C'est une magnifique conduite forcée sur-creusée mais glissante par endroits ce qui posera quelques soucis d'adhérence à certains. La technique du "quatre pattes", option peu élégante mais rassurante, sera finalement adoptée par l'infortunée aux bottes lisses tenue en laisse par Judi...

Anne-Marie en mode canine, Judi à la parade.


      Après en avoir pris plein les mirettes et s'être régalés de ces superbes formes de conduits, nous descendons le Puits Pierre qui sera notre ultime verticale. 

La main courante d'accès au puits Pierre.


Le puits Pierre : 35 m.

     Nous poursuivons en abordant le Réseau Sanguin, seule partie vraiment étroite de notre parcours.
     On débouche, au final, dans la galerie d'entrée du Guiers Mort non sans avoir, au préalable, été admirer le joli miroir de faille situé un peu plus loin.

Le débouché du Réseau Sanguin dans la galerie d'entrée. 
   Nous ressortons sous un ciel menaçant après moins de cinq heures de progression ( très en avance sur le timing prévisionnel... ).

                                                                                                                                            Photo : Judi


    Et c'est sous une pluie battante que nous nous dés-équipons et répartissons le matériel en nous abritant au mieux sous le hayon du T4, seul endroit à peu près à l'abri mais un peu juste pour 9...

Coupe schématique traversée Glaz / Guiers extraite de : La Dent de Crolles et son réseau souterrain. B.Lismonde C.D.S. Isère 1997.


 Un grand merci à Jacques Gudefin pour cette très belle traversée.   
                                                                               Pat

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