dimanche 23 février 2020

samedi 23 février
grotte dans le Crétacé
Kim et Pat, Thierry

Ce samedi, objectif : escalade au mât dans une cavité où un bon courant d'air descendant avait été repéré l'été précédent. Le fait de ne se retrouver qu'à 3 va imposer des charges conséquentes pour la marche d'approche...
Finalement, il fait plutôt frisquet car le soleil est encore caché par les falaises.


Les kits de portage du mât (9 & 11 kgs) astucieusement concoctés par Pat ne s'avèrent pas finalement trop difficiles à gérer mais les épaules s'en ressentent.
Arrivés dans la grotte, il faut désormais préparer tout l'attirail ; heureusement l'environnement est plus accueillant qu'au Fayet ou aux Louanes !
La première cheminée gravie.

Prêt pour l'ascension !
La montée ne se passe pas trop mal, hormis une pluie de débris calcités superficiels qui arrosent le pied du mât ; arrivé presque au sommet, nous devons déchanter car le plafond paraît sans suite probante.

Le plafond de cloches n'est guère enthousiasmant...
Pourtant le courant d'air était bien là ; en se décalant on repère ce qui s'apparente à une cheminée bien plus haute concrétionnée ; décision est prise de décaler le mât pour viser ce qui semble être un palier.
Le resserrement de la paroi nous a permis un support sécurisé pour le mât.

Cette fois-ci, Pat décide de monter aux bloqueurs, l'échelle reste en aide supplémentaire.
Une fois arrivé au sommet du mât, Pat doit grimper par lui-même un peu plus haut car le mât ne parvient pas jusqu'à l'endroit le plus adapté pour fixer un relais, ce qui nous donne quelques sueurs froides... Mais très vite l'équipe de base (du mât) est rassurée et notre ascensionniste repère deux axes de montée possibles avec le courant d'air ... mais il faudra revenir avec le matos adéquat !
Pat est monté avec délicatesse jusqu'au palier provoqué par ce pincement des parois.

Une fois les deux points d'amarrage fixés, Pat redescend. Il ne restera plus qu'à poursuivre en artif ; on distingue l'une des suites au plafond constitué semble t'il d'un énorme bloc qui a glissé.
Le principal orifice, pas forcément le plus commode pour la suite.
Après un pliage rapide et un repas bien mérité, nous descendons en contrebas au pied d'une baume où un fort ravinement de crue semblait en provenir ; sachant que ce type de baume de gélifraction n'offre que rarement des perspectives, nous profitons du mât pour en avoir le cœur net.
Le soleil a vite fait de nous cuire mais il en faut plus pour nous décourager !
Kim se propose de tenter sa première expérience mâtesque et le voilà parti à l'assaut de la baume ; malgré quelques sueurs dues à une courbure provocatrice du dit mât, il s'en tirera très bien et constatera qu'il n'y a pas la moindre cavité cachée !
Tant pis mais nos espoirs n'étaient pas non plus démesurés...


Le mât manque un peu d'angle pour assurer moins de courbure mais l'insoutenable légèreté de l'être qui gravit l'échelle permet de compenser le problème.
Le retour s'effectuera sans problème en tenue bien plus légère.

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