mardi 15 janvier 2019

Samedi 12 janvier


Aven des Côtes  ( St Etienne de Fontbellon )

( Charlotte, Yola et Benoît Jarry, Thierry, Pat )

     Je me joins pour cette après-midi à Benoît et ses filles à qui Thierry a proposé une balade dans le Réseau Supérieur Fossile que nous ne connaissons pas.
     Sur le parking, nous croisons un groupe de visiteurs encadré par Philippe Roux. Petite palabre et nous prenons les devants pour équiper le puits d'entrée. Nous partons visiter l'amont de la galerie des gours qui bénéficie dorénavant d'un balisage protecteur puis la rivière aval jusqu'au siphon. Ca coule fort aujourd'hui et le débit dépasse les quinze litres seconde.
    En revenant vers l'amont, nous nous "enquillons" dans un méandre au départ étroit, porte d'accès au réseau sup. La suite est une série de boyaux, laminoirs aquatiques et boueux qui transforme rapidement nos combis en une carapace humide et glaiseuse. Et c'est avec soulagement que nous débouchons dans une galerie plus confortable où les concrétions font leur apparition.


 La galerie est plus large, on se salit moins mais il faut néanmoins encore traverser quelques flaques de boue pour atteindre la partie aval.


    Nous aboutissons dans une salle inclinée, bouchée de toute part. Une petite pose de pédagogie géomorphologique et nous déballons le matos photo pour essayer de faire quelques clichés dans cet endroit peu engageant.


     Après avoir franchi de nouveau une pseudo voûte mouillante, nous repartons vers l'amont plus richement décoré. 



    Vers la fin du réseau fossile, nous avons la surprise de découvrir des traces de pattes dans la glaise. Nous pensons d'abord à du blaireau mais ce sont en fait des traces de renard... D'où vient-il ? Par où est-il passé ?


Les griffes ne sont pas visibles, dans un premier temps j'ai pensé à un gros chat...
   Le signal du retour est finalement donné à la grande satisfaction de nos patients mannequins. Nous nous replongeons dans l'infâme bouillasse des boyaux et sommes bien content, à la fin, de remettre les pieds dans l'eau claire et transparente de la rivière. 

   Les filles s'occupent du déséquipement et nous émergeons de notre buse dans la nuit bien froide. Nous ne trainons pas et filons bon train pour rejoindre nos véhicules.

                                                                                        Pat

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