jeudi 1 novembre 2018

Mardi 30 octobre


Grotte de la Madeleine  ( St Remèze )

( Louis, Thierry, Judi, Pat )

     Second épisode de notre mission topographique initiée il y a trois semaines. Aujourd'hui nous allons essayer de boucler la galerie supérieure et ses diverticules.
     Salutation aux guides de la grotte, récupération des clés et nous voilà au pied de l'échelle fixe au départ du couloir terminal. Pendant que Judi encadre Louis, notre jeune géomorphologue qui prépare un mémoire sur la cavité, Thierry et moi entamons les levés.



     La montée dans les étages supérieurs est toujours aussi aérienne et nous empruntons les lourdes installations en fixe judicieusement doublées par un équipement récent sécurisant la progression.



    Pendant que Louis photographie et ausculte les strates de sédiments nous avançons "paisiblement" avec Thierry car de nombreux passages s'interconnectent rendant le dessin difficile. 





     Après avoir mangé sur le pouce, installés sur un petit col en écoutant le son et lumière, nous repartons dans les plafonds avec précaution pour ne pas perturber le spectacle des visiteurs trente mètre plus bas.
     Sur notre parcours, nous tombons sur un petit muret en béton qui ferme complètement la galerie. Au centre, un lourd portillon en fer protégeait l'accès à la suite de la grotte.


      Il faut dire que les galeries suivantes sont richement décorées et que certains passages boueux ne facilitent pas leur conservation.





      Nous nous efforçons de topographier exhaustivement et le rythme est lent... En nous attendant, Judi escalade en libre un P7.
Le P7 et ses perfides stalactites...
     Il installe une corde qui permet l'accès aisé à un conduit débouchant sur un puits aveugle de 11 m. 


Départ du P11 bouché.

     A mi puits, une série d'échelles ont été installées horizontalement pour pouvoir atteindre une petite lucarne sans suite désobstruée dans les années soixante. 
La vire et ses équipements light des sixties...
En bas du puits, la signature des "métalophiles" explorateurs.
     L'heure tourne, nous devons être sortis avant la fermeture de la grotte; nous marquons notre dernière station topo de la journée et filons reconnaître rapidement les prolongements en prévision de la prochaine séance.




      Sur notre parcours, nous admirons le fameux os enchâssé dans un conglomérat de cailloutis. Sa forme plate et longue fait penser à une côte de gros mammifère.




Comment cet os est arrivé là ? mystère...

      Le bilan de la sortie est de 300 mètres de levés et le rendez-vous est d'ores et déjà pris début décembre afin de terminer cette partie.
                                                                                Thierry, Pat


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