mardi 2 octobre 2018

Dimanche 30 septembre


Gorges de l' Ardèche

( Thierry, Pat )

     Changement de décor pour ce week-end, nous redescendons de nos plateaux pour nous retrouver au pied des gorges de l'Ardèche  avec pour objectif de repérer et topographier la suite d'une cavité dont Thierry avait levé la topo en 2011. En effet, il a, depuis, mis la main sur une vieille topo inédite d'un club qui a découvert et topographié un réseau inférieur manqué précédemment.

     Garés sur le plateau nous attaquons la longue descente mais nous nous trompons de chemin et plongeons dans une combe raidasse qui nous éloigne de notre point d'arrivée prévisionnel. Au bord de l'eau nous remontons la rive droite chacun muni d'un sécateur car le sentier a disparu, emporté par les crues et dorénavant encombré de ronces et d'embâcles. Nous faisons au passage une halte à une grotte que je ne connais pas. Thierry me propose d'aller jeter un coup d'oeil dans le porche d'entrée et les premiers mètres.  

Le porche d'entrée de la grotte.

Au fond du porche d'entrée, la galerie basse d'accès au fond de la grotte qui peut s'ennoyer lors de crues exceptionnelles comme en 2002/2003 .

     Trois photos plus tard, nous reprenons notre périple dans la bartasse et les lianes épineuses pour enfin arriver devant l'entrée de notre grotte. Casse-croûte réparateur, équipement, et nous entamons la visite. 


 Nous réalisons quelques clichés dans les salles concrétionnées du réseau d'entrée et poursuivons en rampant à plat ventre dans le boyau en admirant le travail de désobstruction réalisé en 1979.

L'une des petites salles concrétionnées de l'entrée.









 L'installation d'une petite échelle facilite la descente dans la salle du Chaos.

La lucarne ouverte en 1979.
Le ressaut de 3 mètres, accès à la salle du Chaos.

Le haut de la salle du Chaos et ses massives coulées brisées par les soutirages.

Au sommet de la salle, le pilier stalagmitique sectionné par le soutirage.
      Nous trouvons aisément au fond le départ du réseau inférieur recherché. C'est un toboggan de plus en plus étroit et vertical où se déverse un éboulis scellé par l'argile.
    J'y passe tout juste les bottes car des blocs coincés obstruent le passage. Nous réussissons avec difficulté à enlever quelques pierres d'autant qu'un halètement accéléré nous averti de la présence de CO2. C'est encore trop étroit mais la suite est bien là car les cailloux y dévalent sur plusieurs mètres. Il faudra revenir à trois avec une gamate pour ré-ouvrir et sécuriser le passage...



     Sur le chemin du retour, en passant au bord de l'eau, je suis intrigué par des remous circulaires qui ne laissent aucun doute : il y a là dessous une exsurgence d'un débit non négligeable qui sort au fond de l'Ardèche.



     D'après Thierry elle ne serait pas répertoriée et il serait intéressant d'aller y voir de plus près équipé d'un masque et d'un tuba...

                                                                                      Thierry & Pat

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