dimanche 2 septembre 2018

Samedi 01 septembre


Aven François & du Réméjadou n°2

 ( Pat, Thierry )


     Retour de mon camarade de galères souterraines après m'avoir fait faux bond une bonne partie du mois d'août ; au vu des cavités que je lui propose, on peut comprendre !
1ère destination : l'aven François découvert par le S.C. Joyeuse que nous avions revu en 1997 et qui se termine sur un petit lac siphonnant peut-être (?)


     Le lac est plus bas que constaté en 97 et semble se poursuivre au-delà ; il n'y a pas d'alternative : il faut s'y mettre pour en avoir le cœur net ! Comme Pat est plus ancien que moi, je lui laisse les honneurs de la trempette, sans aucune mauvaise foi bien entendu.


Rien de tel qu'une petite nage matinale à 13° pour activer la circulation ... pour constater que le fond siphonne !


Bon courage au plongeur qui voudrait explorer cette tambouille !
Mais au retour, Pat aperçoit un départ en hauteur qui pourrait shunter le siphon ; à revoir donc avec perfo et matos de grimpette.
Nous ressortons et profitons du beau temps pour une collation au soleil, bien méritée pour notre Pat humide à souhait.
2ème objectif : finir la topo du Réméjadou 2 que j'ai débutée la semaine précédente et qui se déroule dans des conditions désormais classiques pour nous : eau, boue, étroitures, voire un peu de Co2 pour corser l'ensemble ! De plus il faut revoir l'étroiture terminale ventilée de cet aven, proche du précédent, prolongé également en 1997.


Le parcours étroit et humide vers l'aval temporaire est particulièrement boueux en raison du débordement d'un actif permanent dans ce secteur du trou ; il est agrémenté d'une voûte mouillante (un gour suspendu) que Pat va vider consciencieusement pendant que je poursuis la topo.


Si la vidange se passe bien, celle-ci provoque un nouveau bain à sa base car rien ne s'infiltre et il faut s'allonger ; finalement j'arrive à franchir l'obstacle en préservant les outils topos au mieux dans ce cloaque. Nous poursuivons jusqu'à l'étroiture finale vicieuse que nous n'avions pas réussi à franchir à l'époque. 


     Pat réussit à franchir deux étroitures vraiment "limites" pour poursuivre jusqu'à une base de puits venant très certainement du lapiaz 20 m au-dessus. Le retour s’avérera "technique" pour repasser en marche arrière les dites étroitures ! 
Au retour, un départ aval se jette dans une nouvelle voûte mouillante ; rangeant le matos topo, je m'y colle à mon tour.



Une fois passé l'obstacle, le conduit s'achève un peu plus loin dans un siphon.
Au retour, Pat tient à aller voir le travail que j'ai effectué à l'amont de l'actif permanent qui correspond au siphon Baudu, affluent du Réméjadou n°1, collecteur du Bourbouillet. Stoppés par une voûte rasante, on entendait par une fissure une cascatelle !




      La galerie qui se cache derrière est mignonne comme tout mais un barrage de calcite doit être cassé pour y accéder, objectif prévu.
Nous ressortons rinçés dans les deux sens du terme sous un soleil bienvenu, et enduits de chenilles de pyrales de buis !

Pat & Thierry


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