dimanche 6 mai 2018

Samedi 5 mai


Grotte du Raid  

( Thierry, Pat )


     Nos lombaires se portant un peu mieux, nous décidons d'une incursion dans les extrêmes avals de la grotte afin d'estimer l'ampleur d'un chantier de désobstruction à entreprendre.
     En bas du dernier puits, la grosse laisse d'eau temporaire a déjà disparu... ce qui est étonnant à cette époque de l'année vu ce qu'il a plu dernièrement.
    Après avoir franchi l'escalade de 3 m et le R3 qui lui succède, nous nous retrouvons en oppo au dessus d'un entonnoir colmaté; mais au dessus, une lucarne impénétrable et ventilée, nous renvoie un écho prometteur...
     Derrière, c'est le départ d'un puits... mais le chantier s'annonce difficile car de massives lentilles d'argile ont bien tapissé le méandre qui précède laissant présager de belles séances "d'embouillassement". 

 Pas large certes...

... mais derrière les pierres dégringolent.

     Après avoir laissé en place une partie du matériel nécessaire pour une prochaine séance, nous nous accordons une pause repas et allons voir un autre départ sur le coté du puits.

La base du P12 bien sèche, endroit idéal pour notre pique-nique.

     C'est un minuscule trou dans le sol que la calcite d'un petit gour a presque totalement bouché. En se penchant, on arrive à voir dessous le départ d'un puits qui s'élargit.

     
     Notre espoir est que le concrétionnement se soit déposé sur de l'argile et nous l'attaquons à grands coups de massette-burin.

     Mais peine perdue... la coulée est bien épaisse et oppose trop de résistance face à nos faibles moyens d'aujourd'hui.
     Nous laissons tomber pour nous lancer, trois mètres plus haut sur le côté, dans l'agrandissement d'un boyau que Thierry m'avait montré en décembre 2015 et qu'il avait déjà commencé à élargir.
     L'endroit est exigü et il faut finir de casser les lames du départ pour pouvoir travailler plus confortablement sur l'étroiture finale. En se relayant, nous arrivons à suffisamment agrandir la chatière pour pouvoir y glisser le haut du corps.

Le début du boyau étroit.

 Mais la suite, qui s'élargit ponctuellement, se pince de nouveau et scelle la fin de nos espérances.
     En revenant sur nos pas, un coup de phare au plafond nous permet de découvrir un départ en hauteur d'où semble partir une petite galerie... 

L'escalade à faire qui nous donnera peut-être accès à une galerie supérieure.

     S'engage alors une courte discussion sur les moyens à employer : courte-échelle, artif sur goujons, lancer de grappin ?  Finalement nous convenons qu'il sera plus judicieux de sous traiter la tâche à l'un des bons grimpeurs du club.
     Après six heures sous terre, nous rentrons d'un bon pas pour essayer d'échapper à la nuée de moustiques en embuscade dans le sous bois bordant l'Ibie. 
    Sur le parking, nous voyons que l'entreprise La Forézienne a terminé ses travaux d'élargissement et qu'un autre petit trou à été dégagé dans la falaise ( voir CR du 9 mars ). 


     Avant de se déséquiper une petite escalade s'impose pour aller y jeter un oeil. Mais à l'instar de son proche voisin, le fond est totalement bouché par les pierres à - 2 m.



                                                                         Thierry & Pat

     

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire