lundi 6 mars 2017

Dimanche 05 mars :
Aven des Côtes
Au vu du temps annoncé ce week-end, je propose à Pat d'aller voir la rivière de l'aven des Côtes et de faire un peu de photographie ; c'est aussi l'occasion d'observer le comportement du trou en crue !
Le trou des Jeunes est déjà amorcé quasi dès l'entrée le samedi !
Vive l'aménagement royal de l'entrée supérieure !
Rendez-vous est pris à 13h00 et 1/2 h plus tard nous entrons sous terre.



Pat hésite à aller plus loin dans le siphon aval.

Nous déambulons dans cette belle rivière au débit d'au moins 50 l/s aujourd'hui !
Une très belle terrasse de galets construite puis en partie détruite par le collecteur.

Après avoir expliqué à quoi correspondent les différents départs à Pat, je décide de l'amener à l'amont de l'entrée, là où le collecteur n'a pour l'instant pas été retrouvé.




La galerie des Gours est active ce jour là, ce qui la rend encore plus esthétique...

La galerie principale devient ensuite sèche (mais des écoulements de crue sont bien visibles) avec une diversité lithologique toujours aussi surprenante !

La galerie s'achève bientôt sur un colmatage rédhibitoire d'où sort un petit actif dévalant la coulée pour aller rejoindre un autre ruisselet accessible derrière une étroiture désobstruée ; si le trou continue au-delà (beaucoup plus exigü), je précise à Pat qu'aujourd'hui c'est peine perdue, le boyau doit siphonner quelques mètres plus loin. Après 3h de visite, il est temps de rentrer...
Pat & Thierry

dimanche 5 mars 2017

Vendredi 3 mars :

 

Grotte de la tranchée du chemin de fer ( Judi, Pat )

 

     Judi me propose, pour cet après-midi, d'aller visiter cette petite cavité du Jurassique située sur la commune de Voguë gare. Nous en profiterons pour réactualiser la topo schématique de 1946. 

 

 

La cavité a été recoupée lors du creusement de la ligne de chemin de fer de Lalevade et s'ouvre par un orifice au ras du sol.

 
La galerie d'entrée tapissée de gours secs oblige à un court "quatre pattes".

A son extrémité, un petit ressaut de 3 m débouche en corniche sur la salle.






















































La salle de 25 x 6 m.

Dans une encoignure, un coup de phare au plafond révèle un petit départ à une quinzaine de mètres en hauteur... et il semblerait que l'escalade n'ait jamais été tentée...




Un passage bas mène au point bas de la grotte : un soutirage boueux. Au sol, un charmant squelette unijambiste semble nous implorer de ne pas le piétiner.



En revenant sur nos pas, un pertuis dans le prolongement de la salle permet d'accéder à une galerie remontante bouchée par une trémie. A deux mètres de haut, on aperçoit des galets de basalte enchâssés dans les sédiments. Au sol, sortant des blocs, un jus noirâtre et nauséabond coule vers la salle. Il faut dire que la topo nous amène pile sous le lotissement et qu'il doit y avoir quelques fuites de machines à laver... 

La suite de la topo est réalisée dans un conduit boueux parsemé de flaques glaiseuses, l'accès se fait par une petite escalade de 3 m munie d'une corde à noeuds bien pratique. Après une cinquantaine de mètres, la galerie zigzague en formant de curieuses baïonnettes.
Après un énième virage, sur le côté, un petit départ étroit au sol est repéré. S'en échappe un courant d'air sensible bien mis en évidence par la fumée... Il faudra revenir !                                              Pat                                                       














jeudi 2 mars 2017

Ce mercredi, je propose à Pat d'aller tester son nouvel appareil photo dans une courte mais très esthétique grotte protégée de la vallée de l'Ibie.














 
Après que Pat ait fouiné il prépare son attirail de guerre ;  je fais quelques photos sans flash supplémentaire puis il prend le relais... 


L'après-midi, direction la poursuite de la désob entreprise dimanche où pendant 3 heures nous creusons un tunnel dans un mélange terre-calcite !

 La suite est toujours visible mais pas encore accessible, le courant d'air bien présent...
Vers la sortie Pat déniche le reste d'un animal plutôt incongru 100 m au-dessus de l'Ibie : les crues sont vraiment imprévisibles !
Pat & Thierry




Quelques photographies remarquables de Stéphane Jaillet à la grotte des Chataigniers qui mettent en valeur la morphologie de la grotte !