lundi 21 septembre 2020

Vendredi 18 septembre 


Grotte du Courant d'air ( Vercors )

     Je reçois ce jeudi un message de Stéphane Emmer me signalant que malgré les précédents orages sur le Vercors, la grotte est toujours désamorcée, qu'il en sort un bon zef et qu'il serait disponible pour m'y accompagner.
     Un coup d'oeil aux prévisions météo m'indique une dégradation à venir pour ce week-end et les jours suivants.
     Du coup je décide d'y aller rapidement avant la fermeture annuelle... 
     Nous montons coucher sur place le soir même donnant RDV à Stéphane pour le lendemain matin. Malheureusement un SMS m'annonce que finalement mon équipier ne pourra pas se libérer et que c'est seul qu'il me faudra effectuer ma huitième séance topo.
    Suite à notre dernière sortie avec Jérôme ( Voir CR du 30 juillet ) j'avais dû mettre à la retraite mon antique ponto rustinée et toute trouée après 35 ans de bons et loyaux services. C'est donc avec une nouvelle ponto flambant neuve que je vais pouvoir patauger au sec dans les voûtes basses. Après deux heures de crapahut, j'arrive enfin à pied d'oeuvre pour finir de topoter la "Zone broyée", le bas de la "Salle du Balcon" et emprunter les nouveaux équipements mis en place la dernière fois avec Jérôme. J'en profite pour baliser le nouveau cheminement dans les trémies avec des bracelets orange pour billets de banque ( oui seulement les bracelets... ).

A la base du P16, le nouvel équipement permettant par un P21 de descendre directement dans la Salle du Balcon.

    Malgré la corde en place je galère pour franchir l'étroiture malcommode donnant accès au boyau étroit au dessus du P16.

Le sommet du P16. On distingue, sous la draperie, l'étroiture d'accès au boyau étroit.

     Après 4h de topo je jette l'éponge et je stoppe les levés dans le méandre mondmilcheux sans avoir encore atteint le départ du "Grand méandre fossile". Je suis à la cote + 118 m pour 1470 m de développement et il me reste, de mémoire, encore plus de 500 m avant de rejoindre mon arrêt de 1991...


Au pied du départ du "Métro amont"qu'il faudra topographier... une prochaine fois.

    Je ressort au crépuscule après 9h30 passées sous terre, attendu par Anne-Marie qui est venue à ma rencontre et que j'entends pousser la chansonnette dans le bas de la combe.
    Le passage de la vire d'accès est toujours aussi "craignos" et je me promets ( une fois de plus ), la prochaine fois, d'y installer une corde en fixe pour sécuriser le passage.

En haut à gauche, une partie du porche d'entrée vue du bas de la goulotte. L'accès se fait en passant en vire au dessus des arbres.

     Je garde toujours le secret espoir de découvrir un jour l'endroit où se cache l'entrée sup comme en atteste le violent courant d'air de traversée qui parcourt la cavité. L'idéal serait de bénéficier d'un hiver froid et sec sans trop de neige permettant à la grotte de se désamorcer afin de pouvoir prospecter et repérer en surface, dans la neige, l'éventuel trou souffleur tant espéré. Conditions, je l'admets, rarement réunies en ces temps de changement climatique...
                      
                                                                                                 Pat
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire